Un «tsunami Omicron» a déferlé sur le Canada… et continue ses ravages
Une analyse de tests sanguins révèle que plus de 17 millions de Canadiens auraient été infectés par Omicron en seulement cinq mois. C’est ce qu’indiquent les nouvelles données publiées mercredi matin par le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC).
En se basant sur une analyse de données de 21 études financées par le gouvernement du Canada, le groupe de travail a donc été en mesure de brosser un portrait de l’ampleur de la vague Omicron au Canada.
Ainsi, les études démontrent que, avant l’arrivée d’Omicron, environ 7% des Canadiens possédaient des anticorps contre le virus de la COVID-19. Or, entre décembre 2021 et mai 2022, la proportion de Canadiens ayant des anticorps aurait augmenté de 45 points de pourcentage, pour atteindre 52%.
«Omicron a été un tsunami», a déclaré le Dr Tim Evans, directeur administratif du GTIC. «Dans tout le pays, notre analyse des données suggère que 17 millions de Canadiens ont eu une infection par Omicron entre décembre et mai, soit une moyenne de plus de 100 000 infections par jour», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Les sous-variants d’Omicron continuent encore aujourd’hui de faire des ravages au Québec comme ailleurs au Canada. Hier, le gouvernement annonçait 20 décès supplémentaires et une augmentation des hospitalisations.
Plus d’une cinquantaine d’hospitalisations au Québec
Québec fait état d’une augmentation de 56 hospitalisations, pour un total de 1497 personnes présentement alitées dans les hôpitaux. Du côté des soins intensifs, la province enregistre une augmentation d’une personne, pour un total de 40 personnes admises dans ces unités.
Le bilan gouvernemental recense également 13 nouveaux décès en cette nouvelle journée. Le bilan humain de la pandémie de COVID-19 atteint désormais 15 630 décès au Québec.
En ce qui concerne les nouvelles infections, on rapporte 1839 nouveaux cas. Par contre, il faut noter que le nombre de cas répertoriés n’est pas représentatif de la situation actuelle, puisque l’accès aux centres de dépistage est réservé aux clientèles prioritaires.
Dans le réseau de la santé, 7041 travailleurs sont toujours absents pour des raisons liées à la COVID-19.