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L’excès d’alcool touche davantage les anglophones à Montréal

MONTRÉAL — Une nouvelle étude suggère que la consommation excessive d’alcool chez les Montréalais diffère grandement entre francophones et anglophones.

L’étude menée pour Éduc’alcool par la firme de sondage CROP indique que les Montréalais anglophones sont plus susceptibles d’être des buveurs excessifs que leurs voisins francophones. Les allophones consomment encore moins d’alcool.

Les résultats publiés mardi démontrent que près de la moitié des anglophones interrogés ont admis avoir consommé de manière excessive durant la dernière année, alors qu’environ 40 pour cent des francophones ont fait le même aveu.

Quinze pour cent des anglophones ont admis avoir conduit en état d’ébriété, soit trois fois plus que les francophones.

Le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, a expliqué la consommation d’alcool chez les différents groupes par des raisons culturelles et économiques.

Beaucoup d’allophones proviennent de pays où la consommation d’alcool est faible ou absente, a-t-il souligné.

«Par ailleurs, plus on a de l’argent, plus on consomme de l’alcool, a-t-il résumé en entrevue avec La Presse canadienne. Or, les allophones montréalais ont, en général, moins de revenus que les francophones, lesquels ont moins de revenus que les anglophones.»

M. Sacy s’est dit grandement préoccupé par le faible nombre de barrages policiers ciblant l’alcool au volant dans la métropole.

«C’est le grand scandale de cette étude, a-t-il lancé. Il y a moins de gens qu’il y a deux ans qui ont vu des barrages policiers et il y a moins de gens que la moyenne québécoise qui en ont vu.»

L’organisme sans but lucratif a pour mission d’inciter les Québécois à boire avec modération.

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