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La santé mentale dans la mire du SPVM

Certaines interventions du SPVM pendant la crise sanitaire pourraient favoriser le profilage racial, selon une juriste.
Photo: Yves Provencher/Archives Métro

Des policiers formés pour gérer les crises en santé mentale entreront en fonction cette année sur l’ensemble du territoire du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Ces équipes de Réponse en intervention de crise (RIC) recevront une formation leur permettant d’agir, dans des situations d’urgence, auprès de personnes mentalement perturbées qui présentent un danger grave ou immédiat.

Les patrouilleurs seront implantés dès 2013 et, à terme, seront disponibles 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Cette mesure fait partie du Plan d’action stratégique en matière de santé mentale 2013-2015 dévoilé hier par le SPVM. C’est la première fois que le corps policier se dote d’un tel programme. «Les défis sont grands», reconnaît le directeur du SPVM, Marc Parent. Le service de police reçoit chaque année près de 33 000 appels concernant des individus en crise, ce qui représente 3 % de son volume d’appel. «Il faut aller plus loin que les efforts qui ont été investis par le passé», a admis M. Parent.

Les patrouilleurs RIC s’ajouteront à l’Équipe de soutien aux urgences psychosociales (ESUP), qui opère depuis juin 2012. L’équipe formée de policiers et de travailleurs sociaux a réalisé en quelques mois plus de 575 interventions auprès de personnes perturbées mentalement. De ce nombre, 515 cas ont été orientés vers les soins de santé appropriés. «Ces 515 références n’auraient pas eu lieu auparavant», a rappelé l’inspecteur-chef Fady Dagher.

Le plan d’action 2013-2015 prévoit également une meilleure coopération entre les policiers et le réseau de la santé.

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