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Québec octroie 2,7M$ pour le développement de quatre entreprises montréalaises

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet fait une annonce sur la main d'oeuvre dans le cadre de la tournée La grande corvée. Photo: Josie Desmarais/Métro

Quatre entreprises montréalaises bénéficieront d’un investissement de 2,7M$ afin de soutenir le développement des compétences de leur main-d’oeuvre.

«Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui que quatre entreprises de Montréal recevront des sommes importantes destinées au recrutement et à la formation. Ces investissements vont contribuer à la création d’emplois bien rémunérés», a indiqué jeudi après-midi le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité, Jean Boulet.

Ce sont 866 nouveaux emplois qui seront créés, ainsi que 302 autres qui seront maintenus, chez Stradigi AI, MissFresh, TRJ Telecom et Thinkmax.

«Les entreprises visées par l’annonce d’aujourd’hui sont dans des secteurs d’importance pour Montréal, comme les télécommunications, l’alimentation ainsi que l’intelligence artificielle. C’est important pour nous de soutenir des domaines d’avenir qui mettent en valeur les talents d’ici», a affirmé le ministre.

Selon M. Boulet, cette aide financière permettra à ces quatre entreprises de mener des projets de formation pour leurs employés ou des personnes nouvellement recrutées, dans le bus d’accroître la productivité.

La formation fait d’ailleurs partie des quatre fronts d’intervention du ministre auprès des entreprises, avec l’adaptation, l’intégration et l’augmentation de la productivité.

Cette offensive vise à répondre aux besoins concrets des entreprises, pour «bâtir un marché du travail moderne, innovant et inclusif».

Rareté de main-d’œuvre
Le ministre Boulet a aussi évoqué la rareté de main-d’œuvre «particulièrement marquée dans les dernières années» au Québec, engendrée par le vieillissement de la population et la croissance économique.

Selon le ministre, Montréal, qui représente la moitié du bassin de main-d’œuvre de la province, n’échappe pas à cette réalité. En effet, la métropole compte environ 39 000 postes vacants.

«Le phénomène de rareté de main-d’œuvre amène une difficulté à recruter, au point où c’est devenu même urgent d’agir. Chaque jour, on entend dans l’actualité des entreprises qui ferment ou dont la croissance est freinée, et il faut que ça cesse», a affirmé M. Boulet.

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