La technologie au profit du REM
À l’image du Réseau express métropolitain (REM), le chantier avance à vitesse grand V grâce à l’imposante machinerie qui sert à assembler la structure élevée. Ce système est utilisé au Québec pour la première fois.
Tout près de la jonction des autoroutes 40 et 13, à proximité de la future gare du Technoparc, la poutre de lancement jaune et bleu, qui fait plus de deux étages de haut, soulève les énormes pièces de bétons d’environ 50 tonnes appelés voussoirs, qui supporteront les voies du train.
«C’est une grue un peu plus sophistiquée», résume le directeur de projets du REM pour l’antenne de l’ouest de l’île, Stefan Balan. Pas moins de 14,5 kilomètres de structure aérienne seront installés au cours de trois prochaines années entre Saint-Laurent et Sainte-Anne-de-Bellevue, en passant par l’aéroport Montréal-Trudeau.
Cette poutre se déplace au fur et à mesure que les quelque 4 100 pièces préfabriquées à Drummondville sont assemblées entre les piliers. Une deuxième s’affaire aussi à Pointe-Claire, près du centre commercial Fairview.
Efficacité
En termes d’efficacité, «on parle d’assembler une travée en environ deux jours, versus une opération qui pourrait prendre jusqu’à trois semaines en temps normal», explique le porte-parole de la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra (CDPQ-Infra), Jean-Vincent Lacroix.
De plus, le processus requiert un nombre limité de travailleurs et d’équipements.
Le coût de cette opération assurée par le consortium NouvLR n’a pas été dévoilé, mais est inclus dans l’enveloppe de 6,3 G$ pour la construction du REM.