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Des paramédics en renfort au dépistage

Des équipes de paramédics d’Urgences-Santé sont affectées à des cliniques de dépistage à Montréal et à Laval. Photo: Courtoisie

Depuis peu, des paramédics d’Urgences-Santé ont reçu une formation pour effectuer des tests de dépistage de la COVID. Ceux-ci viennent maintenant prêter main-forte aux effectifs médicaux sur le terrain.

«C’est venu d’une demande de la part du réseau de la santé, qu’on puisse venir les soutenir dans le contexte de la deuxième vague», résume d’entrée Benoit Garneau, chef de service à la gestion des effectifs au sein d’Urgences-Santé.

Il explique que l’organisation disposait déjà, dans ses équipes spécialisées pour les situations particulières, d’une unité de réponse à la communauté, né dans le contexte de la crise du virus Ebola.

C’est dans ce contexte que 32 paramédics de l’organisation ont été formés par une infirmière clinicienne afin de pouvoir effectuer des tests de dépistage. Un protocole qui a également été approuvé par le Collège des médecins.

«On est là en ajout. Ça nous fait plaisir de pouvoir venir combler les manques et ajouter des effectifs pour faire le plus de tests de dépistages possible», ajoute M. Garneau.

Les demandes en effectif transitent par la coordination régionale des mesures d’urgence et de la sécurité civile qui s’occupe de faire le lien entre le centre d’opérations d’Urgences-Santé et les CIUSSS de Montréal et Laval.

«À partir de là, on envoie des équipes, toujours formées de deux paramédics, aux sites de dépistage. Dépendamment des journées, il y a habituellement une ou deux équipes qui se déplacent.»

Bien que les paramédics soient sous la supervision de l’infirmière clinicienne d’Urgences-Santé, la même les ayant formés, ils sont totalement autonomes une fois sur place.

Aucun échéancier n’est encore prévu quant à la fin de l’expérience. «Tant qu’on reçoit des demandes et qu’on a le personnel pour le faire, on va y aller. Il y aurait aussi la possibilité d’en former d’autres, mais pour l’instant, je pense qu’on est capable de suffire à la demande», explique M. Garneau.

En avril, dans les débuts du premier confinement, l’organisation constatait une diminution de ses volumes d’appels, alors que la population évitait autant que possible les salles d’urgence. Une situation qui semble encore se répéter en ce deuxième confinement.

«On a une légère baisse du volume d’appel, révèle M. Garneau. Ça contribue à ce qu’on puisse avoir ces paramédics qui vont faire du dépistage, sans que ça affecte nos opérations, bien qu’ils soient pris en dehors de nos effectifs réguliers.»

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