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Le «piqûre challenge» pourrait-il venir noircir les festivités de Montréal?

Photo: iStock

Depuis quelques mois, un nouveau phénomène inquiétant fait son apparition en Europe et notamment en France: le «piqûre challenge». Des personnes se verraient piquées par une seringue à leur insu, parfois avec injection d’une substance inconnue, lors de festivals ou d’autres évènements publics. Alors que la vie festive montréalaise est en pleine relance, pourrait-elle se voir noircir par ce genre de phénomène?

En France, le problème semble prendre de plus en plus d’ampleur. Des professionnels du milieu festif se disent désemparés face à la difficulté de repérer les piqueurs. L’origine de ce phénomène viendrait des réseaux sociaux, où le défi serait de piquer le plus de monde possible.

Certaines victimes ont rapporté avoir fait par la suite un black-out. Elles se seraient potentiellement fait injecter du gamma-hydroxybutyrate (GHB), ou «drogue du viol». Pour d’autres, le contenu de la seringue n’aurait pas pu être déterminé.

Une autre préoccupation pour les victimes est de se faire infecter par le VIH après s’être fait piquer.

Aucun cas répertorié à Montréal

Ce phénomène ne semble pour le moment pas avoir traversé l’Atlantique. De son côté, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) dit être «au fait» du phénomène. Cependant, aucun cas ne lui a été rapporté jusqu’ici.

Nous prenons la question des drogues de synthèse, comme le gamma-hydroxybutyrate (GHB), et les intoxications non volontaires à ces substances, par quelque moyen que ce soit, très au sérieux et nous ne ménageons pas nos efforts pour nous y attaquer.

Service des communications du SPVM

Un défi se présente pour les victimes d’injection au GHB. En effet, cette molécule ne resterait pas longtemps dans l’organisme. Une victime qui décide donc d’effectuer trop tardivement des tests toxicologiques ne présentera pas de trace de GHB dans ses analyses.

Le SPVM explique avoir saisi 100 litres de GHB lors de quatre arrestations il y a quelques semaines. Les perquisitions étaient liées à un laboratoire clandestin.

Contactée par Métro, la Direction régionale de la santé publique (DRSP) n’a pas répondu à notre demande pour le moment.

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