Soutenez

Cinq déversements, mais pas de crise

Alors qu’un conflit de travail sévit depuis plus de quatre mois dans la raffinerie Petro-Canada de l’Est de l’île, cinq déversements y ont eu lieu. Les syndiqués s’inquiètent des risques d’accident, mais la direction se veut rassurante.

Selon les données fournies à Métro par le ministère  de l’Environnement du Québec, le plus gros déversement a eu lieu le 26 décembre. Environ 1 000 litres de mazout lourd se sont répandus sur le site de la rue Sherbrooke. La raffinerie affirme pour sa part qu’il s’agit de gaz-oil qui s’est échappé pour des raisons techniques.

Les experts s’entendent pour dire que ce sont de petites quantités comparées aux 375 000 litres d’hydrocarbures qui se sont échappés récemment chez Ultramar
à Lévis. Toutefois, les syndiqués en lock-out depuis le 17 novembre craignent que ces évènements ne se répètent.

Les syndiqués pensent que la fatigue des ingénieurs, travaillant plus de 80 heures par semaine, risque d’augmenter les risques. Depuis que la direction a décrété le lock-out, le 17 novembre, les 130 à 150 cadres de la raffinerie font le travail de 260 employés.

«La raffinerie fonctionne très bien, on a du temps off, on est bien reposés», rétorque Andrew Pelletier, le porte-parole de Petro-Canada à Montréal. Il ajoute que la raffinerie répond aux exigences de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) et du ministère. Il appelle le syndicat à retourner s’asseoir à la table de négociation.

Le processus de nomination et de gestion du représentant de la CSST au sein de la raffinerie de même que le statut du directeur du syndicat sont au cÅ“ur des négociations qui durent depuis plus d’un an. La convention collective des employés de la raffinerie est échue depuis janvier 2007.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.