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Moins de ménages sur le trottoir le 1er juillet

Moins de ménages se retrouveront sans logis le 1er juillet que durant les années où la crise du logement sévissait durement, mais leurs difficultés ne sont pas moins importantes.

«Ce n’est pas le nombre qui joue, c’est l’individu, c’est la famille», a indiqué le coordonnateur du Front d’action populaire en réaménagement urbain, François Saillant. Ce dernier rapportait, au moment de l’entretien avec Métro, que 60 ménages n’avaient pas trouvé de logis pour le 1er juillet. «Et ce nombre devrait augmenter», a-t-il précisé.

L’an passé, pas moins de 79 ménages avaient reçu l’aide de la Ville de Montréal, mais en 2002, alors que le taux d’inoccupation était de 0,7 %, quelque 180 familles ont eu recours aux services d’urgence dans la métropole.

Si moins de personnes se retrouvent sur le trottoir, c’est que le gouvernement du Québec continue d’octroyer des suppléments au loyer à près de 2 500 ménages, qui un jour ont eu la malchance de se retrouver sans toit. Toutefois, très peu de ménages sont déclarés admissibles à ce programme, selon M. Saillant. «Une fois le 1er juillet passé, ils sont plus compréhensifs, sauf qu’il y a moins de logements qui sont libres», a-t-il mentionné.

En 2008, le taux d’inoccupation des logements à Montréal se situent à 2,5 %. Cependant, lorsqu’il est question des logis comprenant trois chambres à coucher, il chute à 1,3 %. «C’est particulièrement difficile pour les gens qui cherchent ce type de logement», a expliqué le coordonnateur du FRAPRU.

Qui plus est, le coût des loyers a augmenté. Près de 37,2 % des locataires montréalais dépensent plus du tiers de leur revenu pour se loger, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques.

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