Pétards mouillés à l'UQAM
Une centaine d’étudiants sont restés coincés tout l’après-midi dans le pavillon de l’Éducation de l’UQAM. Plusieurs détonations avaient été entendues et des balles retrouvées? Fausse alerte finalement, ce n’étaient que des pétards. Les balles retrouvées étaient par contre bien réelles.
«J’ai entendu environ cinq coups de feu, raconte dans la cohue Edwin Cedéno, un étudiant de l’UQAM. Au début, je pensais que c’était des pétards, mais après j’ai vu des policiers courir.» Il était alors 13 h 45. Coïncidence ou pas, des employés de l’UQAM avaient fait peu de temps avant une étrange découverte.
Pierre Luxon, agent d’entretien, raconte. «J’ai été alerté par un professeur. Dans le local NM-340, celui-ci me pointe du doigt un sac rouge avec des balles. Alors, j’ai alerté la sécurité.»
Face au risque, les étudiants de ce bâtiment de huit étages ont alors été invités à rester à l’intérieur de leur classe.
Périmètre de sécurité érigé
Les policiers bouclent en-suite rapidement le quartier. En tous, près de soixante véhicules de police sont sur place et commencent à fouiller le pavillon. Trois heures après le début de l’opération, ils indiquent n’avoir localisé ni blessé, ni sang, ni impact de balle, mais plutôt des restes de pétards dans une cage d’ascenseur.
«On a aussi trouvé un sac à dos avec des balles de calibre 22 et deux couteaux, c’est pourquoi nous avons poursuivi nos investigations», a indiqué le porte-parole du SPVM. Deux personnes ont aussi été traitées pour choc nerveux.
Dans le branle-bas de combat, plusieurs étudiants ont dû quitter la bibliothèque en toute hâte. «Toutes nos affaires sont restées là-bas, en cette période de révision, c’est ennuyeux», résument deux étudiants en finance et en comptabilité.
Tous les cours et les examens du pavillon de l’Éducation ont dû être annulés pour la soirée.