Le SPVM s’attaque aux étranglements en contexte de violence conjugale
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a annoncé l’extension à l’ensemble de son territoire d’un protocole spécifique sur les étranglements en contexte de violence conjugale. Ce protocole améliore la formation des policiers et des procureurs et assure l’intervention du CAVAC.
Les cas d’étranglement en contexte conjugal sont reconnus pour être des précurseurs d’un homicide. Selon un communiqué émis conjointement vendredi par le SPVM et le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), le nouveau protocole prévoit des formations à la fois pour les policiers et pour les procureurs de la Couronne afin que la gravité du geste soit davantage pris en compte dans le processus judiciaire.
«En identifiant les facteurs de risque et en faisant les représentations adéquates devant le tribunal afin que ce crime soit considéré à sa juste valeur, à savoir un crime grave qui est statistiquement précurseur d’un homicide conjugal, le DPCP est fier de la mise en œuvre de cette initiative innovante et inspirante, laquelle contribue concrètement à protéger les personnes victimes», explique la procureure spécialisée en violence conjugale et responsable du protocole au sein du DPCP, Me Maya Ducasse-Hathi.
La mesure fait suite à un projet pilote qui a duré un an et demi. Ce projet pilote a permis de tester et d’évaluer l’efficacité d’un protocole spécifique pour traiter les cas d’étranglements dans le cadre de violences conjugales.
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