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Grèves à la STM: les entreprises ont souffert, souligne la FCEI

Un quai de métro vide de la STM.
Photo: Josie Desmarais / Métro

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a publié de nouvelles données inquiétantes concernant l’impact économique des grèves affectant la Société de transport de Montréal (STM), à la veille d’une nouvelle grève prévue pour ce week-end. Cette interruption totale des services de transport pourrait avoir des répercussions significatives sur les commerces locaux et la population.

Selon un sondage de la FCEI, 47% des PME indiquent avoir perdu des revenus à cause des grèves à la STM. Ceci comprend la grève d’un jour des chauffeurs d’autobus et opérateurs de métro ainsi que la grève des employés de l’entretien. Cette dernière devait s’étirer du 1er au 28 novembre, mais elle a été suspendue plus tôt cette semaine.

Environ 61% des PME ont aussi indiqué que les grèves ont perturbé l’accès à leurs commerces pour leurs clients.

«Totalement déconnectés»

Dans un communiqué conjoint, la FCEI, la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM), l’Association Restauration Québec (ARQ), le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) et l’Association des SDC de Montréal (ASDCM) s’inquiètent des impacts de la grève des chauffeurs les 15 et 16 novembre. Cette grève mettra complètement à l’arrêt les réseaux d’autobus et de métro, laissant seulement le transport adapté.

La STM a tenté de réclamer des services plus complets devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Le Tribunal s’est toutefois rangé du côté du syndicat.

«Les conflits de travail à la STM et la récente décision du Tribunal administratif sont totalement déconnectés du terrain!», dénonce Jean-Denis Charest, président-directeur général de la CCEM. «Évoluant dans un contexte déjà difficile, c’est une PME sur deux qui a subi à ce jour des pertes directes reliées à cette situation, et ce, sans compter les pertes encourues par leurs employés. Nous ne pouvons accepter les bras croisés de mettre à risque l’économie de la Métropole et nos PME.»

Selon la FCEI, l’absence de transports en commun pourrait entraîner une baisse notable de la fréquentation des magasins, restaurants et autres entreprises de la ville. Les commerçants craignent une diminution des ventes, ce qui pourrait aggraver les difficultés économiques déjà ressenties par beaucoup d’entre eux.

Les impacts sur la population

Outre l’impact sur les commerces, la grève affectera également les résidents de Montréal. De nombreux habitants dépendent des transports en commun pour se rendre au travail, à l’école ou pour d’autres activités quotidiennes. L’arrêt des services pourrait compliquer leurs déplacements et perturber leur routine habituelle. Les résidents devront trouver des alternatives, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires et des désagréments.

M. Charest rappelle que l’absence de service de transport affecte davantage les personnes les plus vulnérables. Divers reportages médiatiques ont montré que certains personnes ont dû manquer des rendez-vous médicaux, et des organismes communautaires ont noté une diminution de l’utilisation de leurs services.

Face à cette situation, la FCEI appelle à des solutions rapides pour minimiser l’impact de la grève.

Le ministre du Travail, Jean Boulet, disait mercredi qu’il s’attendait à une entente avant la grève. Le syndicat a aussi montré de l’optimisme. Au moment d’écrire ces lignes, aucune entente n’était annoncée ni aucune modification aux services à maintenir pendant la fin de semaine.

D’autres grèves à venir

La STM fait aussi face à deux autres grèves, mais celles-ci ne devraient pas avoir d’impact sur les services.

Le syndicat du personnel administratif, technique et professionnel de la STM débrayera le 19 novembre pour une grève d’un jour. Ce syndicat regroupe les employés de bureaux comme les secrétaires et les techniciens en informatique, mais aussi quelques pompiers qui travaillent de concert avec les services d’urgence lorsque nécessaire.

Selon une entente avec la STM, 33 des quelque 1300 syndiqués seront sur appel sur une base rotative afin de pouvoir répondre aux situations d’urgence.

Finalement, le syndicat des professionnels de la STM, qui regroupe notamment des ingénieurs, des architectes et des urbanismes, s’est aussi doté d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à 10 jours. La date de la grève sera déterminée ultérieurement par l’exécutif.

La grève des professionnels n’affecteraient pas les services aux usagers. Elle pourrait toutefois retarder des projets de rénovation ou d’acquisition de bâtiments, entre autres.

Cet article a été produit par l’intelligence artificielle et édité par un journaliste. Veuillez consulter notre Politique d’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins journalistiques pour en savoir davantage sur nos pratiques concernant l’IA. Pour toute question, contactez Olivier Robichaud, rédacteur en chef, à l’adresse orobichaud@journalmetro.com.

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