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Nouveau système pour le contrôle des titres de transport à la STM

Après la sensibilisation, la répression. Munis de leurs vérificateurs portables, les contrôleurs de la STM sillonnent depuis quelques se­maines le réseau métro-autobus et peuvent contrôler les passagers à n’importe quel endroit. Le nombre d’amen­des pourrait grimper de 25 %. Dans la ligne de mire, les usagers qui sont passés sous les tourniquets, ceux qui ont jeté leur billet avant la fin du trajet, et ceux qui voyagent à tarif réduit sans en avoir le droit.  «Après avoir analysé les statistiques des autres sociétés de transport dans le monde, on estime que la fraude représente 20 M$ par an (4 % du chiffre d’affaires)», indique Odile Pa­radis, porte-parole de la STM.

Station Sherbrooke, à l’arrêt de la ligne de bus # 24. Sept contrôleurs entrent en action. En moins de deux minutes, ils ont contrôlé les 45 passagers de l’autobus, mais reviennent bredouilles. «L’objectif, ce n’est pas forcément d’attraper le plus de monde possible, indique l’inspecteur Hajji. On veut surtout couvrir le plus de réseau possible et que ça se sache que, désormais, tout le monde peut être contrôlé à n’importe quel moment.» À terme, la STM espère ainsi faire diminuer la fraude de moitié.

Vérificateur portable
Le dernier gadget de la STM scanne votre carte OPUS, indique en une seconde si vous êtes en règle ou non. Ceux qui présentent une carte OPUS vide en prétendant qu’ils sont en règle seront épinglés : la machine indique quand a été effectué le dernier passage valide. Elle enregistre les trois dernières opérations.

Inspecteurs
Avant, ils comptaient essentiellement sur le flagrant délit pour intercepter les fraudeurs près des tourniquets. Désor­mais, les 119 inspecteurs de la STM contrôlent dans les couloirs et les wagons du métro, mais aussi dans les autobus, par groupe de 3 à 7. Difficile de passer entre les mailles du filet!

Contraventions

En 2008, la STM a donné près de 12 000 contraventions pour non-possession du titre de transport. Avec cette nouvelle méthode, elle pourrait attraper autour de 15 000 personnes, d’après le lieutenant Crevier. La note est salée : 100 $ pour un mineur et 150 $ pour un adulte, plus les frais administratifs (de 18 $ à 64 $).

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