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Balcons verts pour aider l’écosystème

Photo: Collaboration spéciale/Espace pour la vie

Aider les papillons et les oiseaux à survivre à l’étalement urbain, c’est un des objectifs d’un nouveau programme qui incite les Montréalais à verdir leurs cours, mais aussi leurs balcons et leurs terrasses.

Dans une grande ville comme Montréal, «le développement urbain et la fragmentation des espaces verts contribuent à la disparition de la biodiversité», explique Nicolas Montpetit, directeur du Regroupement des éco-quartiers (REQ).

C’est à la suite de cette réflexion que le programme Mon jardin Espace pour la vie a vu le jour, fruit d’une collaboration entre le REQ et l’organisme Espace pour la vie. Depuis quelques semaines, les citoyens sont invités à aménager leur espace extérieur en s’inscrivant sur le site internet du programme.

Les Montréalais qui se plient à l’exercice sont ainsi guidés par les équipes des éco-quartiers, qui les aident à mettre en place une des trois «thématiques» suggérées : un jardin favorisant les plantes indigènes, une oasis pour les monarques ou encore un espace où les oiseaux peuvent s’établir.

«Le simple fait d’acheter des fleurs et des plantes d’ici, prisées par l’ensemble des insectes et des oiseaux, peut faire une immense différence pour la biodiversité urbaine», déclare Clélia Marpault, coordonnatrice du programme. Cette dernière note que le nouveau programme est encore méconnu du public et ne compte qu’une dizaine d’inscrits.

Optimiste, Mme Marpault estime que la première année permettra de faire connaître le projet, assurant à long terme un plus grand nombre de balcons et de terrasses vertes dans la métropole.

Aider les monarques
La population du papillon monarque a dramatiquement chuté. Outre l’utilisation de pesticides dans les zones agricoles, le papillon aux étendards orange et noir est victime de la disparition de l’asclépiade, la seule plante dont se nourrit sa chenille.

  • «C’est une jolie plante qui pousse si facilement que les gens ont souvent tendance à l’arracher, pensant que c’est de la mauvaise herbe», indique-t-elle.

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