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Capsule historique: La Grande Paix de Montréal

Photo: Illustration: Francis Back
Collaboration spéciale - Pointe-à-Callière, cité d’archéologie et d’histoire de Montréal

Chaque lundi, Métro, en collaboration avec Pointe-à-Callière, propose une capsule historique sur Montréal.

Gouverneur de la Nouvelle-France de 1699 à 1703, Louis-Hector de Callière signe avec les délégués de 39 nations amérindiennes un traité qui met fin à plus d’un siècle de conflits opposant les Français et leurs alliés amérindiens aux Iroquois, alliés des Anglais. Cet accord, intervenu à Montréal le 4 août 1701, marque un tournant dans les relations franco-amérindiennes et met en scène deux personnages principaux: Louis-Hector de Callière et Kondiaronk, le grand chef huron-wendat.

Pour conclure cette entente, plus de 1300 Amérindiens se sont rendus à Montréal, qui compte alors moins de 1200 habitants. Durant une semaine, de longs discours et de délicates tractations se succèdent. Kondiaronk parvient à convaincre les factions les plus résistantes. Malheureusement, il meurt deux jours avant la signature du traité. Le 4 août, on échange donc des wampums et on allume le calumet de paix. Pour parapher l’entente, les délégués des nations amérindiennes apposent chacun un dessin totémique au bas du document, que Louis-Hector de Callière signe au nom du roi de France.

En 2001, pour le tricentenaire de l’événement, la Ville de Montréal a renommé une portion de la place D’Youville, place de la Grande-Paix-de-Montréal. C’est là que se trouve l’obélisque qui rend hommage aux fondateurs de Ville-Marie, mais qui représente aussi les lieux mêmes de la si­gnature du traité. Et sur le mont Royal, le belvédère porte maintenant le nom de Kondiaronk, en hommage au chef amérindien.

Tiré de Signé Montréal, édité par Pointe-à-Callière

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