Guy Lafleur s’implique pour la santé mentale des enfants
Les maladies mentales ne sont pas qu’une affaire d’adultes. Un jeune Canadien sur cinq serait atteint de troubles de santé mentale, selon l’Institut Douglas.
Métro s’est entretenu avec la légende du hockey Guy Lafleur, nouveau porte-parole de la Fondation les petits trésors, qui vient en aide aux enfants touchés par de tels troubles.
Vous avez accepté de devenir porte-parole de la Fondation les petits trésors. D’où vient votre implication pour la santé mentale?
Il y a quelques années, j’ai eu des problèmes avec l’un de mes fils qui est atteint du syndrôme de Gilles de la Tourette. À l’époque, je ne connaissais pas d’endroit où le faire suivre. Nous avons eu pas mal de diagnostiques inutiles et je trouve cela malheureux qu’aujourd’hui encore beaucoup de familles se retrouvent dans le même cas. Heureusement, il y a désormais des centres comme la Fondation les petits trésors qui œuvrent pour une meilleure qualité de vie des enfants et de leurs familles.
Vous avez toujours était un joueur combatif. Quel est votre engagement premier aujourd’hui?
Mon combat numéro un, c’est de faire connaître les maladies mentales. Il faut qu’il y une vraie ouverture, que les malades sortent de l’ombre pour que des familles aient les ressources nécessaires pour améliorer la forme et l’état de santé de leurs enfants. D’autant plus que des progrès ont été faits et qu’on soigne mieux les troubles présentement.
En quoi consisteront vos actions au sein de cette Fondation?
Je vais surtout être là pour qu’on parle d’elle. Nous allons organiser des levées de fonds pour aider financièrement la Fondation. Les soins prodigués aux enfants sont en effet très coûteux et il est important d’appuyer ces actions. Il faut que nous puissions aller plus encore vers les corporations afin de parrainer des campagnes médiatiques et augmenter la visibilité des enfants atteints.
Vous avez connu en temps que joueur, les grandes heures du Canadien de Montréal. Qu’est ce que vous pensez de la situation actuelle du club?
Ce qui est primordial présentement, c’est de trouver un bon directeur général et de faire les bons choix pour les repêchages. On ne peut y arriver qu’avec un bon dg. Il faut qu’on puisse retrouver une certaine fierté perdue.