Le Conseil du patronat lance une campagne pour «faire prospérer le Québec»
Partant du constat que le Québec est toujours sous la moyenne des indicateurs économiques en Amérique du Nord, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) lance une campagne visant à parler davantage de la prospérité de la province.
«Ce qui nous intéresse aujourd’hui, et pendant les trois prochaines années, c’est de parler comment on peut davantage accroître la richesse et le bien-être de l’ensemble des Québécois par la prospérité», a précisé lundi Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ, lors du lancement de cette campagne.
Le CPQ rappelle que la performance économique du Québec est inférieure à celle de plusieurs États similaires, que le vieillissement démographique s’accélère, que la province détient la dette la plus élevée du Canada et un revenu par habitant inférieur aux autres provinces. La solution, selon le Conseil: parler et favoriser l’entrepreneuriat.
Le CPQ a ainsi demandé à une trentaine de blogueurs, dont Denise Bombardier, Dominique Anglade et Bruno Guglielminetti, d’exprimer leur point de vue sur le sujet sur le site prosperite.quebec.
«Ce qu’on essaie de dire, c’est que l’un des piliers pour la croissance du Québec c’est l’entrepreneuriat. À chaque fois qu’un entrepreneur crée une entreprise, c’est des emplois qui se créent, des fournisseurs qui reçoivent des contrats, et ultimement, c’est l’État qui reçoit des impôts. (…) Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’efforts de tous les points de vue au Québec pour dire qu’aujourd’hui notre qualité de vie dépend du succès de nos entrepreneurs et de nos entreprises», a poursuivi M. Dorval.
Le CPQ, qui espère être «des toutes les tribunes» pour créer cette discussion, rendra publique également une dizaine d’études au cours des trois prochaines années sur le portait du Québec en matière de prospérité, dont la première à la fin février.
«On est comme Obélix, on est tombé dans la potion magique. On a des ressources naturelles, on a un potentiel humain, on a des institutions, on a de la créativité, on a du génie. (…) Il n’y a pas de raison pourquoi le Québec ne peut pas être parmi les meilleurs», a fait valoir M. Dorval qui souhaite qu’on favorise l’émergence de nouvelles entreprises.