22 étudiants arrêtés à l’UQAM

Le Service de police de Montréal (SPVM) a arrêté 22 étudiants mercredi après-midi lors d’une opération qui s’est déroulée à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

L’université montréalaise avait évité au cours des derniers jours d’avoir recours aux forces policières pour faire respecter l’injonction qu’elle a obtenue la semaine dernière et qui interdit les levées de cours forcées. Mercredi après-midi, elle est revenue sur sa décision et a demandé de l’aide du SPVM lorsque des étudiants interrompaient le déroulement des cours dans le pavillon J.-A. de Sève. Plus tôt dans la journée, il y avait eu du brasse-camarade entre des agents de sécurité et des étudiants en grève.

À la suite des arrestations, des professeurs de l’UQAM se sont interposés entre les étudiants et les policiers. Ces derniers ont par après quitté l’université. Les agents de sécurité ont fait de même un peu plus tard.

«Libérez nos camarades», ont scandé les étudiants qui étaient demeurés dans le pavillon J.-A. de Sève. Des professeurs et des représentants des associations étudiantes se sont alors retirés pour entamer des pourparlers avec la direction afin que les charges criminelles portées contre les étudiants arrêtés soient retirées. Au moment de mettre en ligne, les discussions sont toujours en cours.

Deux associations étudiantes de l’UQAM ont déclenché cette semaine des grèves générales illimitées pour dénoncer les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard et ses projets d’hydrocarbure, mais aussi pour condamner les menaces d’expulsion qui pèsent sur neuf étudiants ayant participé à des manifestations de 2013 à 2014. Il s’agit de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines et l’Association étudiante des cycles supérieurs de science politique.

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