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Québec s'entend avec ses contrôleurs routiers

Lia Lévesque, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Le gouvernement du Québec a réussi à s’entendre avec ses contrôleurs routiers en vue du renouvellement de leur convention collective.

Celle-ci était échue depuis le 31 mars 2015, comme c’était le cas pour l’ensemble des employés de l’État.

Il s’agissait d’un des derniers syndicats des secteurs public et parapublic à n’avoir toujours pas conclu d’entente pour renouveler sa convention collective.

Le syndicat s’affaire présentement à «finaliser les textes légaux pour être sûr que l’entente est bien comprise des deux parties», a indiqué au cours d’une entrevue, lundi, le président de la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec, René Goulet.

Ensuite, le conseil des 24 directeurs syndicaux se réunira, le 1er avril, pour examiner le contenu de l’entente de principe. Le cas échéant, celle-ci serait ensuite soumise aux membres lors d’une tournée d’ici le début de mai, a précisé M. Goulet.

Il n’a pas voulu révéler la teneur de l’entente de principe, préférant en réserver la primeur à ses membres. Il a toutefois confirmé que les augmentations de salaire suivaient «les prémisses de base» de celles de la fonction publique.

Les quelque 300 contrôleurs routiers travaillent dans toutes les régions du Québec. Ils sont des agents de la paix qui font de la patrouille sur les routes, qui interceptent par exemple les véhicules lourds. Il ne faut pas les confondre avec les surveillants routiers.

Les contrôleurs routiers n’ont pas débrayé et n’ont pas fait de ralentissement de travail — ce qui leur est interdit, vu leur statut d’agent de la paix, a noté M. Goulet. Ils se sont limités à porter un brassard, à titre de moyen de pression.

Leur négociation a longtemps été au point mort, le temps que Québec s’entende avec le front commun des 450 000 employés de l’État, puis poursuive la négociation avec d’autres syndicats.

D’ailleurs, la semaine dernière, Québec s’était aussi entendu avec le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels. Québec ne s’est toutefois pas entendu avec ses 1100 avocats et notaires et leur a même imposé une loi spéciale forçant leur retour au travail.

La Fraternité des constables du contrôle routier n’est affiliée à aucune centrale syndicale.

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