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L’haïssable

WASHINGTON, DC - MAY 04: U.S. President Donald Trump walks on the South Lawn prior to his departure from the White House May 4, 2018 in Washington, DC. President Trump is heading to Dallas, Texas, to speak to the National Rifle Association Leadership Forum. (Photo by Alex Wong/Getty Images) Photo: Getty Images

Non mais quel être détestable! Haïssable dans toute l’acception du terme. Un condensé de tout ce que je méprise chez l’homme quand il plonge au fin fond de son hommerie. Menteur, frais chié, sexiste, raciste, pleutre, malhonnête, irrespectueux, pas de classe, et j’en passe. Vous avez tous déjà deviné de qui je parle et je ne l’ai même pas encore nommé. C’est tout dire.

Sa dernière prestation lors du G7 (ou du G6 + 1, puisque c’est devenu ça…) aura été parfaite. Gardant tout le monde sur le qui-vive jusqu’à la dernière minute quant à sa simple présence, arrivé bon dernier pour être bien certain d’avoir les kodaks à lui tout seul. Roulant des épaules sur le tapis rouge, donnant des poignées de main de mononcle en serrant trop fort la pince de tout un chacun pour montrer sa supériorité…  Détestable, haïssable et méprisable. Dans l’ordre.

Arrivé en retard à la réunion du samedi matin portant sur l’égalité des sexes (tiens donc…), parti juste avant la séance de travail sur les changements climatiques et sur l’énergie propre (re-tiens donc…), trop pressé qu’il était de partir pour la fête des fous de Singapour, n’allez surtout pas croire que le monsieur a établi son agenda naïvement. Puisqu’il se sait probablement démuni intellectuellement face aux autres leaders présents – et incapable de débattre avec intelligence –, on peut aisément comprendre pourquoi il tente de limiter au maximum ses interactions avec eux. Ses éclats, il préfère les faire tout seul dans son coin, bien à l’abri de qui pourrait lui donner la réplique. Rien qu’à lire ses tweets du matin. Affirmant une chose et son contraire en quelques heures à peine. Détestable, haïssable, méprisable et imbécile par-dessus le marché.

Content du sommet avant de grimper à bord de son avion, choqué-choqué un coup rendu très haut dans le ciel après avoir fait semblant de prendre connaissance de propos pourtant tenus quelques jours plus tôt par le premier ministre du Canada, le potentat des États s’est empressé d’ordonner aux membres de son entourage de faire la sale job à sa place et de renier son accord initial. Au qualificatif de pleutre, on ajoutera les synonymes de peureux, de lâche et de chieux. J’aurais pu dire «jaune», mais ça, ça fait longtemps que sa tignasse est là pour nous le montrer.

Les événements du week-end seront-ils ceux qui marqueront enfin la fin de ce triste épisode? Bien sûr que non, malheureusement. J’ai même l’impression que le pire reste à venir. Rien qu’à voir sa popularité qui ne se dément pas malgré tout ce qui nous crève les yeux.

Les poisons les plus toxiques sont évidemment les plus coriaces.

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Maintenant que le week-end de la F1 est passé, on retiendra que la promenade de Jacques Villeneuve au volant de la voiture n° 12 de son père Gilles fut, et de loin, le fait saillant de la course de dimanche. Parce que le reste, bof…

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Les Alouettes sont pas bons. Et l’Impact ne va pas mieux. L’été va être long.

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Au soir de sa victoire, Doug Ford a souhaité à ses électeurs que Dieu puisse les protéger. Ce qu’il a toutefois oublié de leur dire, c’est si les Ontariens pourront rapporter leurs bouteilles vides à la quête du dimanche, maintenant qu’il a promis de limiter le prix de la bière à 1$.

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