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Coronavirus: le remdésivir approuvé pour traiter les cas les plus graves

C'est l'entreprise Gilead, aux États-Unis, qui a conçu le médicament qui pourrait traiter la COVID-19
C'est l'entreprise Gilead, aux États-Unis, qui a conçu le médicament. Photo: Justin Sullivan/Getty Images

Santé Canada a approuvé mardi l’utilisation du remdésivir, un médicament, pour traiter les «patients qui ont de graves symptômes» du coronavirus. Les quantités disponibles sont toutefois «très limitées» selon l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam.

Il s’agit de la première molécule à laquelle les autorités sanitaires canadiennes ont donné leur approbation. Fabriqué par une manufacture américaine, le remdésivir ne pourra être administrée qu’en centres de soins.

La molécule, nommée Veklury sur le marché, fait toujours l’objet d’essais cliniques. Plusieurs autres pays lui ont toutefois donné leur aval conditionnel. D’abord conçu pour combattre l’Ebola, le remdésivir a la capacité d’aider un patient «à respirer».

Si le médicament en venait à devenir nuisible aux patients COVID-positifs, il serait immédiatement retiré des hôpitaux, a indiqué Santé Canada dans un communiqué de presse publié mardi.

Des réserves «très limitées»

Selon Dr Theresa Tam, tous ne pourront pas nécessairement avoir accès au remdésivir même s’il est approuvé pour combattre le coronavirus.

«Honnêtement, les capacités globales de cette compagnie sont très limitées. Je pense que l’entreprise [Gilead Sciences Canada] va commencer à accélérer sa capacité, mais le point final, c’est que les réserves ne sont pas abondantes», a signalé la porte-parole principale de la Santé publique canadienne.

Cette hausse de la demande pourrait amener les autorités canadiennes à dépenser «un bon montant d’argent», selon Dr Tam.

Aller dans un bar, une bonne idée?

L’experte en santé publique a par ailleurs répondu mardi à des questions sur la réouverture des bars et des restaurants. Si elle refuse de se prononcer en tant que porte-parole de la Santé publique, Dr Tam convient qu’elle n’a personnellement pas essayé de fréquenter ces établissements depuis le début de la pandémie.

«Je serais plus confortable à l’extérieur qu’à l’intérieur [d’un bar ou d’un restaurant]. L’extérieur est mieux que l’intérieur. Mais je regarderais attentivement à l’intérieur avant d’entrer», a-t-elle souligné.

Ce sont les autorités provinciales de santé publique qui ont décidé si oui ou non les commerces et les restaurants devraient rouvrir. À Montréal, c’est depuis le mois de juin qu’ils sont déconfinés.

Dans les dernières semaines, le gouvernement du Québec avait fait part de son inquiétude quant à l’activité dans les bars. Finalement, les rassemblements privés seraient les réels coupables d’un léger rehaussement des cas de COVID-19.

Plus de 160 cas et deux décès

Le gouvernement du Québec a par ailleurs rapporté mardi 169 nouveaux cas de COVID-19 à travers la province. S’ajoutent à cela deux décès des suites du coronavirus.

Le taux d’hospitalisation, lui, s’abaisse à nouveau. Au total, 193 personnes font l’objet d’un suivi dans un centre hospitalier québécois, soit sept de moins que lundi.

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