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Les jeunes libéraux proposent que l’assurance maladie couvre l’aide psychologique

Un psychologue et sa patiente
Photo: 123RF

Les jeunes libéraux souhaitent que la carte soleil se rende utile jusque dans les cabinets privés de psychothérapie. En congrès mercredi, ils proposeront l’inclusion de l’aide psychologique privée à la couverture de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).

«Ainsi, les Québécoises et Québécois ne bénéficiant pas d’une couverture d’assurance privée pourraient dorénavant consulter et bénéficier de ces services que nous qualifions d’essentiels en 2020», avance l’exécutif de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec dans un communiqué de presse diffusé lundi.

L’aide psychologique privée fait partie des nombreuses professions qui ne font pas partie de la RAMQ. Une personne devra aussi payer de sa poche chez un nutritionniste ou un physiothérapeute, par exemple.

Certains prestataires privés, comme les dentistes et les optométristes, offrent pour leur part des services inscrits à l’assurance maladie.

Or, selon le président des jeunes libéraux, Mark Dewar, «il est inacceptable que des Québécoises et Québécois aient à choisir entre payer leur loyer ou leur santé mentale».

«Ce qui est médicalement requis doit être assuré. Ce qui n’est pas assuré n’est pas accessible. La santé mentale est tout aussi essentielle que la santé physique», ajoute-t-il.

La pandémie de coronavirus a réveillé bien des besoins en santé mentale chez les Québécois. En début de pandémie, plusieurs organismes d’aide avaient rapporté une explosion du nombre d’appels à leur endroit.

Des services publics

Assurée en majorité par le privé, l’aide psychologique au Québec a depuis quelques années maintenant adopté un volet public.

En 2017, le gouvernement libéral de Philippe Couillard, confirmait un investissement récurent de 35 M$ pour ces services, couverts par la RAMQ mais offerts dans seulement cinq régions sociosanitaires du Québec.

À terme, le nouveau gouvernement souhaite que le Programme québécois pour les troubles mentaux couvre l’ensemble de la province.

La Commission-Jeunesse libérale discutera de sa proposition dans un congrès virtuel, mercredi. Le groupuscule détient un tiers des voix au sein de la base militante de la formation politique. Il pourrait donc faire adopter cette mesure comme ligne de parti officielle.

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