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Féminicide de Polytechnique: les personnalités politiques se souviennent

Le nom des femmes décédées lors du féminicide de Polytechnique
Comme l’écrit le PM du Canada, Justin Trudeau sur Twitter: «Leur vie a été écourtée parce qu’elles étaient des femmes.» Photo: Capture d'écran/Twitter

De Justin Trudeau à François Legault, en passant par Geneviève Guilbeault, Isabelle Charest ou encore Steven Guilbeault, les personnalités politiques sont nombreuses à commémorer, dimanche, les 31 ans du féminicide de Polytechnique Montréal. Lors de la tragédie, 14 femmes de Polytechnique sont décédées. 

Le 6 décembre 1989, 14 femmes de Polytechnique Montréal ont été assassinées dans un attentat féminicide. 

Comme l’écrit le PM du Canada, Justin Trudeau sur Twitter: «Leur vie a été écourtée parce qu’elles étaient des femmes.» 

«Le fait qu’un tel acte de violence sexiste ait eu lieu dans notre pays est tragique. Hélas, cette violence existe toujours. On doit poursuivre nos efforts pour y mettre fin pour de bon.» 

-Le PM Justin Trudeau 

Le PM du Québec, François Legault, a en outre affiché l’importance du «devoir de mémoire» sur les réseaux sociaux. Il ajouté que le Québec avait aussi un «devoir d’action». 

«On doit continuer le travail pour prévenir et combattre toutes les formes de violence contre les femmes», écrit Legault. 

À l’Assemblée nationale du Québec, la vice-première ministre Geneviève Guilbeault s’est également prononcée sur ce «triste anniversaire.»

«Au Québec, nous sommes parmi les sociétés les plus égalitaires malgré tout. Mais cette égalité ne sera pas pleinement gagnée tant et aussi longtemps que les femmes continueront d’être victimes de violence», a-t-elle déclaré. 

Encore beaucoup de femmes marginalisées

Du côté de Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien, on rappelle les conséquences de l’actuelle pandémie sur la violence faite aux femmes.

«Cette année, la pandémie nous rappelle brutalement que pour de nombreuses femmes, la maison, l’appartement, ne sont pas des refuges mais une menace.»

-Le ministre Steven Guilbeault

Dans une vidéo postée sur Twitter ce matin, le ministre Guilbeault a particulièrement insisté sur la «marginalisation», dit-il, de plusieurs femmes: les femmes trans, les femmes racisées, avec un handicap, et les autochtones. 

«Elles vivent des violences pour les identités qu’elles portent, en plus de la violence fondée sur le genre», a-t-il poursuivi. 

Pour la ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, la violence faite aux femmes est également un sujet toujours d’actualité. 

«Encore en 2020, les femmes demeurent les principales victimes de toutes les formes de violence», a-t-elle indiqué. 

On ne peut tolérer cette situation au Québec, a-t-elle ajouté, estimant que la valeur de l’égalité entre les sexes y était «primordiale». 

L’arme utilisée désormais interdite

Dans son intervention, le PM Trudeau a rappelé avoir interdit cette année plus de 1 500 modèles et variantes d’armes à feu de style arme d’assaut, dont l’arme utilisée à l’École Polytechnique. 

Les libéraux présenteront bientôt un nouveau projet de loi. Son objectif est de mettre en œuvre le reste de leurs «engagements» visant à protéger les Canadiens de la violence armée.  

Finalement, Trudeau a rappelé son investissement de 100 M$, en financement d’urgence en pleine pandémie. Et ce, afin d’aider les organismes aidant les victimes de violence fondée sur le genre. 

Notons que la journée d’aujourd’hui marque également la fin des Journées d’action contre la violence faite aux femmes

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