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Vaccination en pharmacie dès la mi-mars

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Une femme reçoit le vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 au centre de vaccination du Stade olympique. Photo: Josie Desmarais/Métro

Pour accélérer la vaccination au Québec, le ministre de la Santé, Christian Dubé, ouvre la porte à la vaccination en pharmacie. Celle-ci prendra son envol dès le 15 mars, notamment à Montréal dans près de 350 établissements.

C’est ce qu’a confirmé mardi le ministre caquiste, qui participait à une conférence de presse en compagnie du «général de la vaccination» au Québec, Daniel Paré, et du directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

La vaccination de masse est bel et bien amorcée au Québec, et particulièrement à Montréal. Depuis lundi, les Montréalais de 70 ans et plus peuvent prendre rendez-vous pour recevoir une dose du vaccin. Hier, la métropole ouvrait par ailleurs les portes de ses plus importants centres de vaccination, dont le Stade olympique et le Palais des congrès.

Une opération qui s’est bien déroulée, hormis quelques «pépins», a confirmé mardi M. Dubé.

De longues files se sont formées lundi dans les principaux lieux de vaccination de l’île. Le ministre de la Santé fait un appel au public: rien ne sert de courir, il faut arriver à point. «Votre vaccin est gardé pour vous», a tenu à assurer M. Dubé, après avoir observé certains Montréalais arriver jusqu’à une heure d’avance à leur rendez-vous.

L’élu de La Prairie se dit confiant de voir la vaccination dans les pharmacies décongestionner certains milieux.

«Ça va être un ajout très important», a ajouté M. Dubé, qui compte par ailleurs ouvrir la porte à la vaccination à domicile de certains aînés vulnérables. Il faudra toutefois attendre que les unités mobilisées dans les résidences privées pour aînés (RPA) terminent leurs opération.

«On va finaliser nos listes de personnes qui ne peuvent pas se déplacer. Au besoin on va se rendre chez eux», a précisé M. Dubé.

Un nouveau remède

Plus de 450 000 personnes ont été vaccinées dans la province. Dans les prochains mois, Québec compte amorcer l’administration de deuxièmes doses, en plus de se rendre aux 60 ans et plus.

Et la livraison de vaccins s’accélère, après de nombreux retards. Aux vaccins déjà arrivés en territoire québécois doit bientôt s’ajouter celui d’AstraZeneca. Le fabricant indique avoir envoyé 500 000 doses de son remède CoviShield au Canada cette semaine, ce qui fait grimper à près de 950 000 le total des livraisons attendues d’ici vendredi.

Plus de 100 000 doses d’AstraZeneca aboutiront en sol québécois. «C’est un vaccin sécuritaire. Maintenant, on attend l’avis du Comité d’immunisation pour nous dire dans quelle sous-population il serait mieux indiquer de les utiliser», a commenté Horacio Arruda, mardi.

Lundi, un groupe d’experts canadien déconseillait l’utilisation de CoviShield auprès des 65 ans et plus. Santé Canada donne tout de même son aval à l’administrer dans n’importe quelle population.

Les «requins»

Malgré la lueur d’espoir que procurent les vaccins, Québec voit une importante ombre au tableau: la transmission des variants du coronavirus. Mardi, le ministre Dubé a confirmé que 12% à 15% des cas positifs analysés récemment présentaient une contamination à l’un des variants identifiés en sol québécois.

«On est sur une mer calme, un plateau, pas trop de vagues. Mais en dessous il y a des requins, et ces requins-là, c’est les variants», a ajouté Dr Arruda.

«On a peur de cette situation-là, particulièrement dans la région de Montréal.» – Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Aux dernières nouvelles, on compte 137 cas d’infections aux variants au Québec. Ces souches mutantes du coronavirus peuvent se transmettre plus facilement que le virus d’origine.

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