Soutenez

Une troisième dose d’AstraZeneca efficace contre Omicron

Des fioles du vaccin astrazeneca, qui pourrait être utilisé en troisième dose
Photo: solarseven/iStock

Le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca affirme qu’une troisième dose de son vaccin contre la COVID-19 augmente de manière «significative» le niveau d’anticorps contre le variant Omicron. C’est ce que relève une étude publiée par le géant pharmaceutique jeudi matin.

«Les niveaux d’anticorps neutralisant Omicron après une troisième dose de rappel Vaxzevria [NDLR: son vaccin anti-COVID-19] étaient largement similaires aux niveaux atteints après deux doses contre le variant Delta», détaille la compagnie AstraZeneca dans un communiqué.

«Les niveaux observés après la troisième dose de rappel étaient plus élevés que les anticorps neutralisants trouvés chez les individus qui avaient été infectés et qui s’en sont remis naturellement des autres variants de la COVID-19», précise-t-elle.

Cette étude a été réalisé de manière «indépendante» par des chercheurs de l’Université d’Oxford, avec laquelle AstraZenaca s’est associée pour concevoir son vaccin. «Vaxzevria joue un rôle important dans les programmes de vaccination à travers le monde et ces données nous confirment que le vaccin doit être administré en troisième dose de rappel», soutient Mene Pangalos, le vice-président exécutif, recherche et développement biopharmaceutique chez AstraZeneca.

AstraZeneca joue en effet un rôle clé dans l’avancement d’une couverture vaccinale mondiale, via l’initiative COVAX. Plusieurs millions de doses du vaccin COVI9-19 d’AstraZeneca continuent d’être envoyés dans les pays en développement desservit par COVAX.

De son côté, la compagnie pharmaceutique Moderna a également annoncé récemment qu’une dose de rappel de son vaccin multipliait l’efficacité contre Omicron. Sa dose de rappel permettrait de multiplier par 37 les niveaux d’anticorps neutralisants contre Omicron, selon ce que rapporte l’entreprise.

L’OMS tient à rappeler l’importance de la distribution des doses initiales dans les pays à faible revenu plutôt que l’administration de doses de rappel ailleurs dans le monde. «Chaque jour, il y a six fois plus de rappels administrés dans le monde que de doses primaires dans les pays à faible revenu. C’est un scandale qui doit cesser», a déclaré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Inscrivez-vous à notre infolettre et recevez un résumé, dès 17h, de l’actualité de Montréal.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.