Sylvain Simard regrette de ne pas avoir pu terminer son mandat à la SAQ
L’ex-député de Richelieu et ex-ministre Sylvain Simard a réagi pour la première fois à son remplacement à la tête de la Société des alcools du Québec (SAQ) dont il a été président du conseil d’administration au cours des 30 derniers mois.
En entrevue avec TC Media, il dit avoir aimé assumer son rôle, mais il avoue n’avoir jamais cru qu’il aurait pu, sous un gouvernement libéral, terminer le mandat de cinq ans que lui avait confié la première ministre Pauline Marois, il y a deux ans et demi. Et ce au grand dam de l’opposition d’alors qui y voyait une nomination partisane.
Rappelons que le conseil d’administration de l’organisme, dont les membres sont nommés par le gouvernement du Québec, définit de concert avec la haute direction, les orientations stratégiques de la société d’État. «Je suis satisfait des réalisations de la SAQ au cours des deux ans et demi où je l’ai présidée. La SAQ va bien. Nous avons connu une bonne année financière. Je pars d’autant fier que désormais les vins québécois sont disponibles, à l’honneur, sur les tablettes des succursales. Un projet qui me tenait vraiment à cœur», a-t-il commenté.
Ainsi n’aura-t-il pas à débattre de la pertinence ou pas de projets de semi-privatisation ou de privatisation pure et simple de la SAQ ou encore de la récupération des bouteilles de vin. Des sujets qui se retrouveront certes sur la table de ce conseil d’administration au fil des prochaines années et sur lesquelles il se faisait une tête.
Il sera remplacé par Johanne Brunet, professeur aux HEC Montréal.
La vie continue
Et de poursuivre: «La vie continue et j’envisage plein de projets. Mais je sais que ma vie politique est plutôt en arrière que devant moi. Ma vie privée prend la place. Mais je continuerai à prendre part à des activités», assure-t-il.
D’ailleurs, il a déjà assisté à la première réunion pour la sauvegarde de l’église du village de Massueville. «Un dossier compliqué parce que les municipalités concernées n’arrivent pas à s’entendre. Car l’une d’elles ne veut rien savoir.»