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Magog: le pédophile Rénald Côté arrêté de nouveau

Un homme de Magog, Rénald Côté, qui avait été condamné à 14 ans de détention pour s’être livré pendant des années à des agressions sexuelles sur sa fille, a été arrêté jeudi.

La Régie de police Memphrémagog a expliqué avoir eu des raisons de craindre que le suspect âgé de 64 ans commette une infraction à caractère sexuel à l’endroit d’un enfant de moins de 16 ans, en l’occurrence une fillette de neuf ans.

“M. Côté a approché une jeune enfant pour lui demander d’aller chez lui afin qu’il lui remette des bonbons. Une femme, qui avait aperçu la scène, est intervenue et la jeune fille a expliqué la nature de la conversation”, a expliqué le lieutenant Sylvain Guay, en entrevue avec La Presse Canadienne.

Cependant, le sexagénaire ne pouvait être appréhendé puisqu’il n’avait commis aucune crime et, depuis sa sortie de prison en 2014, n’était soumis à aucune condition puisqu’il avait terminé de purger sa peine, mais les policiers n’avaient aucune intention de demeurer les bras croisés.

“Les antécédants de M. Côté, ainsi que ce comportement vis-à-vis l’enfant, ont amené à craindre que d’autres délits sexuels soient commis”, a précisé le lieutenant Guay.

“En vertu de l’article 810.1, on a obtenu d’un juge un mandat d’arrestation afin de faire comparaître M. Côté.”

“Il est prévu dans le Code criminel que si une personne a des comportements qui font craindre, sous des motifs raisonnables et probables — pas sous des soupçons ou des qu’en dira-t-on — qu’un crime à caractère sexuel puisse être commis, on peut en vertu de la preuve présentée à un juge obtenir un mandat même si elle n’a pas commis de crime”, a indiqué le policier.

“Le mandat vise à prévenir la criminalité et non pas attendre qu’elle soit commise.”

Pour qu’il puisse reprendre sa liberté provisoire, Rénald Côté a été soumis à plusieurs conditions, dont celle de verser une caution de 500 $.

Mais surtout, il est soumis à une série d’interdictions visant à l’empêcher d’entrer en contact ou d’être en présence de mineurs. Ces conditions peuvent être imposées pour une durée d’un à deux ans, mais tout le dossier sera révisé lorsque Côté reviendra en Cour le 5 avril.

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