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Avoir le ventre vide nuit beaucoup à l’apprentissage

Photo: Getty Images/iStockphoto

Une autre année scolaire se profile à l’horizon: il est donc temps pour certains de se remettre à l’étude… Et pourtant, un enfant canadien sur sept risque d’arriver à l’école le ventre vide, n’ayant rien mangé au petit déjeuner, le repas que les experts considèrent comme le plus important de la journée.

Selon le sondage Des petits déjeuners pour des meilleures journées, de Kellogg’s, mené auprès de professeurs au Canada, lorsqu’un élève a faim, l’effet sur sa classe tout entière et sur sa propre capacité à atteindre son plein potentiel est visible.

Quatre-vingt-cinq pour cent des professeurs interrogés ont dit avoir constaté que les élèves qui avaient faim n’arrivaient pas à se concentrer, et plus de la moitié (53%) d’entre eux ont précisé que ces jeunes élèves étaient incapables d’apprendre.

Ils sont 57% à avoir remarqué que les élèves qui ont faim dérangent davantage la classe que les autres; enfin, près de trois professeurs sur quatre (71%) trouvent que les enfants qui n’ont pas mangé sont plus léthargiques que leurs pairs.

Ce sondage a aussi permis de découvrir que près de la moitié des professeurs (44%) voient chaque jour des enfants se présenter à l’école le ventre vide; 83% affirment que la situation ne s’est pas améliorée depuis deux ans, et le quart d’entre eux (25%) jugent qu’elle s’est même détériorée.

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