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Spielberg lève le voile sur le 4e Indiana Jones

Steven Spielberg Photo: Archives Métro
Jérôme Vermelin, Métro France

La couverture complète du Festival de Cannes: www.journalmetro.com/cannes 

 

Ils étaient tous là. Les anciens –
Harrison Ford, Steven Spielberg, George Lucas, Karen Allen – et les
nouveaux – Cate Blanchett, Shia LaBeouf, John Hurt – avaient donné
rendez-vous hier aux fans de la saga Indiana Jones sur la Croisette
pour l’avant-première d’un quatrième épisode attendu depuis presque 20 ans.

Quelques minutes après la fin de la
projection – il a fallu courir et bousculer quelques vieilles dames
afin de se faire une place – la salle de conférence de presse du Palais
des Festivals était archi bondée pour accueillir les héros du jour.
Alors Oncle Steven, pourquoi une si longue attente ? « C’est ma faute
», reconnait le cinéaste, de retour à Cannes pour la première fois
depuis la Couleur pourpre en 1987. « Pendant les années 90 j’étais dans
ma période sombre. Je voulais faire des films historiques très
déprimants », explique-t-il en référence à La liste de Schindler ou
Amistad.

« Et puis lorsque j’ai fait Jurassic
Park, je me suis souvenu à quel point c’était fun de faire ce genre de
film ». Reste qu’il aura fallu une bonne dizaine d’années, et plusieurs
versions du script, pour qu’Indiana Jones et le Crâne de Cristal voit
le jour. A la vision de ces deux heures de pur divertissement, on peut
dire que l’attente valait la peine, Lucas, Spielberg et leurs
scénaristes ayant repris la structure et les ingrédients des précédents
épisodes en tenant compte du vieillissement d’Harrison Ford, et donc du
personnage d’Indy, pour concevoir cette nouvelle aventure.

« Le plaisir de ce rôle, c’est son
intelligence, et toutes les situations improbables dans lesquelles il
va être plongé avant de s’en sortir », sourit l’acteur, qui ne tarit
pas d’éloge sur le cinéaste. « J’ai une relation un peu spécial avec
Steven », avoue Ford. J’éprouve beaucoup d’admiration à le regarder
travailler. Maintenant que James Brown est mort, c’est le type le plus
bosseur du show-business. Sauf qu’il ne danse pas aussi bien ! »

De l’humour, il y en a plein dans ce
nouvel épisode qui préserve le côté old school de la série, sans abuser
des effets numériques. « L’écran bleu, ça n’inspire personne »,
explique Spielberg. « C’est pourquoi nous avons crée des décors à
taille quasi-réelle, qui nous ont donné beaucoup d’idées, à moi comme
aux acteurs. C’est de la magie pratique (practical magic), et pas de la
magie digitale (digital magic). »

Doit-on s’attendre à un cinquième
épisode ? « Tout dépendra du public », admet le réalisateur. « Depuis
vingt ans, les gens me réclament la suite d’Indiana Jones et la suite
d’ET. Jamais celle d’AI ou de 1941… Nos oreilles sont ouvertes ! »

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