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Cette semaine Métro craque pour Gorillaz, Montréal complètement cirque, Les parcours épicuriens…

NEW YORK, NY - SEPTEMBER 16: Damon Albarn of Gorillaz performs onstage during the Meadows Music and Arts Festival - Day 2 at Citi Field on September 16, 2017 in New York City. Nicholas Hunt/Getty Images/AFP Photo: AFP

Cette semaine Métro craque pour Gorillaz, Montréal complètement cirque, Les parcours épicuriens, Premier juin, Qui a tué mon père, Le jardin de Jaco et Ant-Man and the Wasp

1. The Now Now
Le groupe virtuel Gorillaz a lancé son sixième album, The Now Now, le 29 juin. Agréable et optimiste, cet opus contraste énormément avec les deux offrandes précédentes du band, Humanz et The Fall, dont le côté expérimental et sombre en a rebuté plus d’un. Ce nouvel album apporte des rythmes rafraîchissants et des mélodies cajoleuses, réunis dans un tout très cohèrent, dont les thèmes musicaux et lyriques suivent une évolution simple, mais efficace. Les fans de Plastic Beach, le quatrième album de Gorillaz, y trouveront la même ambiance enjouée sans toutefois déceler la complexité et l’audace qui caractérisaient le travail de Damon Albarn, architecte et seul membre permanent du groupe britannique. – Alexis Boulianne

2. Phénix
Renaître de ses cendres (tel le Phénix), quoi de mieux pour fêter la fin d’une canicule, hein? Le spectacle de Montréal complètement cirque, qui met en valeur une trentaine d’artistes, a plus à voir avec la danse contemporaine acrobatique qu’avec le cirque, mais ça n’enlève rien au plaisir. Mention spéciale aux chrysalides qui se transforment en accessoires pour un numéro de tissu aérien de haute voltige. En plus, c’est à la place Émilie-Gamelin, qui en connaît un rayon pour ce qui est de renaître de ses cendres! On y va pas mal à l’avance pour profiter de l’ambiance. Place Émilie-Gamelin, jusqu’au 15 juillet (relâche le 9), à 19 h 15 et à 22 h 15. – Mathias Marchal

3. Les parcours épicuriens
Récemment déménagé? Voici une façon gastronomique de découvrir son nouveau quartier. Les parcours épicuriens, offerts dans Hochelaga, le Mile-Ex–Petite-Italie, Saint-Henri et Wellington, proposent de faire découvrir quelques restos emblématiques et représentatifs d’un quartier au fil d’un parcours guidé d’environ trois heures. Pour 35 $, on obtient une bouchée dans chaque resto ainsi qu’une consommation à quelques endroits. On termine l’après-midi le ventre bien plein tout en ayant ajouté de nouvelles adresses à notre carnet d’endroits favoris. Offerts tous les samedis de l’année. – Virginie Landry

4. Premier juin
On est peut-être rendu au mois de juillet, mais il n’est vraiment pas trop tard pour découvrir Premier juin, le premier album de Lydia Képinski. Attention, c’est loin d’être un album d’été léger avec ses sonorités électro parfois brutes et ses thèmes graves (rupture, dépression, suicide), mais c’est terriblement beau et puissant. À ne pas écouter d’un air distrait sur le bord de la piscine, mais plutôt avec toute sa tête et tout son cœur. – Benoit Valois-Nadeau

5. Qui a tué mon père
Édouard Louis, phénomène de la littérature française (En finir avec Eddy Bellegueule, Histoire de la violence), parvient dans ce court essai à tisser des liens troublants entre décisions politiques et destin personnel. En racontant la triste vie de son père, ouvrier au corps brisé, il dresse le portrait de la France d’en bas, où le machisme, l’homophobie et l’ignorance sont élevés au rang de vertus face à une élite arrogante. L’écriture autobiographique de ce jeune surdoué (25 ans seulement) est percutante.
Aux éditions Seuil. – Benoit Valois-Nadeau

6. Le jardin de Jaco
Dire qu’on attendait avec impatience le nouvel opus de Marianne Dubuc à la maison est presque un euphémisme. Admettons qu’on trépignait plutôt à l’idée d’enfin tenir entre nos mains le tout dernier album de l’auteure et illustratrice québécoise! Encore une fois, l’émerveillement est au rendez-vous. Aussi charmant que ses autres titres, tels que les inoubliables Vacances de Facteur Souris, paru il y a exactement deux ans, Le jardin de Jaco met en scène une galerie de personnages attachants illustrés avec force détails. Pour peu, on croirait feuilleter un «cherche et trouve» tellement il y a à voir et à observer. Aux éditions Casterman. – Jessica Dostie

7. Ant-Man and the Wasp
Un superhéros ou deux. Minuscule ou gigantesque. Fourmi ou guêpe. Certaines choses demeurent toutefois sûres dans le dernier (et troisième en 2018!) Marvel : les scènes d’action sont géniales, les dialogues, hilarants, et Michael Douglas, merveilleux. Le réalisateur Peyton Reed continue ici avec ce qui avait fait d’Ant-Man un film original, qui nous a fait passer du bon temps au cinéma. Bon, toute l’intrigue du long métrage repose sur une hypothèse, mais on laisse couler parce que ce qui importe dans cette franchise, ce sont les liens familiaux et l’humour… et pour ça, on est servi. On est ressorti d’Avengers: Infinity War en état de choc? Ce petit dernier de Marvel nous met un sourire aux lèvres et ça fait du bien. À l’affiche. – Carine Touma

Et on se désole pour

Scarlett Johansson
Après s’être attiré les critiques pour avoir tenu le rôle principal «whitewashé» dans Ghost in The Shell, ScarJo revient en force dans Rub & Tug, où elle interprétera… un homme trans. Oui, un gros nom attire plus d’argent. Mais baser un scénario sur l’histoire d’un groupe qui est constamment marginalisé, exclure ce groupe de la production et, après, se remplir les poches et récolter les nominations aux différentes cérémonies… c’est montrer l’intérêt réel qu’on a pour la cause. Hollywood exploite les enjeux LGBTQ+ depuis longtemps. Il se doit, au minium, de donner une chance aux talents trans. – Camille Lopez

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