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DJ Franco Fabi : Cocktail dance

Geneviève Vézina-Montplaisir - Métro

Franco Fabi est devenu DJ à la suite d’un concours de circonstances. Il y a une dizaine d’années, alors qu’il était gérant dans un bar de la Grande-Allée, à Québec, il a dû remplacer au pied levé un DJ qui ne s’était pas présenté.

Depuis ce temps, il n’a plus quitté les tables tournantes et il présente au­jourd’hui son deuxième album, Circus, Volume One, Reflection Sessions, produit en association avec l’afterhours Circus.

«J’ai demandé aux DJ avec qui je travaille le plus fréquemment de m’envoyer leurs nouveaux morceaux et je suis allé chercher de mon côté les chansons que je trouvais plus « accessibles » par rapport à ce qui joue au Circus habituellement, explique le DJ quand on lui demande comment il a préparé sa nouvelle galette. Le disque représente le côté plus joyeux du Circus. Étant donné que l’album sort au mois de juin, j’ai également essayé de mettre des sons estivaux à la trame house, comme des guitares. Il y a aussi une chanson qui a une trame d’une pièce de Bob Marley.»

L’introduction de l’opus, qui compte 14 pièces, comporte pour sa part une apparition surprise d’Anne-Marie Losique.

L’animatrice et femme d’affaires, qui avait déjà travaillé avec Franco, prête sa voix, dans une petite mise en scène sonore, à une jeune femme qui arrive devant la longue file d’un club et doit négocier avec le portier.

«J’aime l’énergie d’Anne-Marie, affirme le DJ résident du Circus. Anne-Marie, c’est un personnage, et quand on est arrivés à faire l’introduction du CD, on a pensé à elle, et elle a été assez gentille pour accepter.»

Un autre nom connu se retrouve également inscrit sur la pochette de Circus, Volume One, Reflection Sessions, qui est en fait le premier d’une série d’albums que l’afterhours  prévoit lancer.

Il s’agit de celui de Sandy Duperval qui a participé à la deuxième édition de Star Académie et qui chante sur la deuxième pièce de l’album Club Lonely.

«Sandy et moi, on a fait beaucoup de live ensemble, souligne celui qui dit vivre  de sa musique depuis quatre ans. Sandy est aussi DJ. Elle est très bonne. Elle a son style parce qu’elle chante en même temps qu’elle spin. À force de se côtoyer, on a décidé d’aller en studio tous les deux.»

Carte de visite

Pour Franco Fabi, son tout nouveau cocktail dance est une bonne carte de visite. Celui qui est également DJ résident d’un club de la ville d’Orlando, en Floride, et qui est souvent appelé à voyager un peu partout dans le monde, est content d’avoir un objet à offrir aux gens qu’il fait danser.

«Je me fais toujours demander par le public qui vient m’entendre si j’ai des albums à vendre. Les gens veulent recréer ce qu’ils ont entendu dans le club, affirme-t-il. C’est comme quand on voit le spectacle de n’importe quel artiste. Si on a eu du plaisir, réentendre certaines chansons, c’est toujours plaisant.»

On se demande comment Franco, globe-trotter et party animal (profession oblige), fait pour se lever tôt et accorder des entrevues.

«Ce que les gens voient du milieu des DJ, c’est un gars en arrière de ses tables tournantes qui est sur le party, remarque-t-il. Il reste que les DJ qui réussissent, ce sont ceux qui se lèvent le matin pour aller en studio et travailler. Ce que les gens voient, c’est un spectacle, mais il y a de la préparation derrière tout ça.» 

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