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Claude Poirier, 50 ans de métier du «Négociateur»

MONTRÉAL – Qui ne connaît pas Claude Poirier? Dès l’aube, on l’entend en direct à la radio et, le temps d’une pause commerciale, on le retrouve devant les caméras pour un bilan des derniers événements violents survenus durant la nuit à Montréal et ses environs. Voilà 50 ans que ça dure. Comme les chasseurs d’ouragans, il est à l’affût du drame qui ne manque jamais de se présenter.

On a voulu lui rendre hommage, saluer ce personnage qui, à 72 ans, cigarette au bec, jouissant d’une santé à toute épreuve, continue de pratiquer énergiquement son métier. Il fut témoin et même souvent acteur dans des épisodes mémorables: la disparition du cœur du frère André, la mort de Pierre Laporte, les émeutes dans nos prisons, les disparitions d’enfants. On a fait appel à lui pour négocier des prises d’otages. Paul Arcand, Paul Houde, Frédérick De Grandpré, Guy Lafleur, Ménick, son coiffeur, Andréa Larocque, sa conjointe, ont tous des anecdotes à raconter sur ce passionné qui va là où bien d’autres n’oseraient pas.

Sous des dehors un peu bourrus, son tempérament colérique, ses écarts de langage, Claude Poirier demeure un tendre, il ne supporte pas le mal fait aux enfants et aux personnes âgées: après tout ce temps, c’est toujours aussi douloureux pour lui comme le sont certains faits qui l’ont marqué à jamais. Mais quand le «négociateur» se pointe, policiers et truands ont confiance: «Ça va se régler, Claude Poirier arrive». À TVA, le mardi 4 décembre, 21h.

Déchiré entre maman et papa

Au Québec, un mariage sur deux échoue. Ça fait beaucoup d’enfants qui écopent. Non seulement doivent-ils, dans bien des cas, déménager, changer d’école, se faire de nouveaux amis, faire le deuil du parent qui se retire, s’adapter à une autre vie, mais il arrive qu’on leur fasse subir l’aliénation parentale.

Le documentaire, «Dictature affective», de Karina Marceau, explique comment se forme la spirale du dénigrement du parent absent par le parent qui a la garde des enfants, la mère, la plupart du temps. Remplie de colère et de haine, cette mère ne perdra aucune occasion de laisser croire que le père, un homme méchant, les a négligés, qu’il les a abandonnés, alors que c’est de sa conjointe qu’il divorce et non des enfants. Certaines iront même jusqu’à inventer des histoires pour s’assurer que les enfants haïront leur père autant qu’elle déteste son ex-mari. Et pourtant, les enfants ont droit à leurs deux parents.

L’aliénation parentale, c’est très grave, légalement et moralement. Submergés par leur haine, leur égocentrisme, leur immaturité, ces parents ne voient pas les torts causés aux enfants sur qui ils déversent leur fiel. En aucun temps, les enfants ne doivent-ils être les messagers de leurs parents. Conditionner ainsi les enfants au rejet de leur parent, les prédispose, une fois adultes, aux dépendances, à la dépression, à un état d’anxiété qui empoisonnent l’existence.

«Questions de société», le lundi 3 décembre, 21h, à Télé-Québec.

À la recherche de Dieu

«Dieu existe-t-il?», voilà une question qui hante bon nombre d’humains et débattue entre scientifiques et religieux depuis toujours. Ce dimanche, 19h, au Canal D, on suit Bob Cornuke, un chercheur biblique, qui s’est mis en frais de retrouver l’Arche d’alliance qui contiendrait la preuve de l’existence de Dieu. Côté scientifique, le boson de Higgs, découvert récemment, qu’on nomme aussi la particule de Dieu, serait le tremplin vers la théorie du tout, le chaînon manquant dans ce monde de l’infiniment petit qui pourrait mener à démontrer l’existence de l’infiniment grand. Dieu fait-il partie de notre code génétique?

Un pays se doit de sécuriser les gens qui l’habitent. Ainsi, avons-nous institué des moyens d’identification des individus comme par exemple, les empreintes digitales propres à chaque être humain. Mais, pour faciliter la vie courante, la biométrie a mis au point d’autres façons plus instantanées de reconnaître les gens: en saisissant le contour de la main, de la paume, de l’iris, du visage, que nous offrons aux caméras invisibles et innocents capteurs de toutes sortes. N’y a-t-il pas danger? Dans le «Docurama / Fenêtre sur corps», on s’interroge sur la sécurité et la confidentialité des données prélevées qui pourraient très bien être piratées et détournées dans l’inconscience générale pour des fins moins humanitaires. À TV5, le jeudi 6 décembre, 20h.

À l’heure où une bonne partie de la société compose avec ordinateurs, téléphones intelligents, tablettes numériques et autres bidules évolutifs, il y a Fred Pellerin, jeune homme originaire de Saint-Élie-de-Caxton, qui raconte des légendes. Cette fois, il nous présente «Ésimésac, la vraie force», à travers une visite du village et de ses habitants qui parlent de cette période de disette durant laquelle Ésimésac, celui qui n’a pas d’«ombre», propose une solution dans le but de mettre fin à la misère des villageois. À Radio-Canada, le vendredi 7 décembre, 21h.

À RADIO-CANADA: en quatre épisodes, du lundi au jeudi, 3 au 6 décembre, 15h, on revoit le sort réservé aux «Orphelins de Duplessis», confiés au Refuge Sainte-Croix, dans les années 1950, où rigoureuse discipline et instruction déficiente les ont hypothéqués pour la vie. Au profit de la grande Guignolée des médias, huit journalistes de Radio-Canada dont Raymond Saint-Pierre, Gérard Fillion, Patrice Roy, Isabelle Richer participeront à «Paquet voleur», le vendredi 7 décembre, 19h. Qu’en est-il, au XXIe siècle, des relations père-fils? On explore le sujet à «La télé sur le divan», avec Michel Barrette, Patrick Drolet et François Létourneau, le vendredi 7 décembre, 20h.

À TVA: à «L’heure de vérité», ce dimanche, 20h30, et «Tout ce que vous n’avez pas vu», le lundi 3 décembre, 19h30, s’ajoute «Occupation Double autour du monde», le lundi 3 décembre, 20h, où on nous offre les meilleurs moments des candidats captés lors de leurs voyages ainsi que des moments inédits. En rediffusion, «Céline: 3 gars et un nouveau show», le mardi 4 décembre, 19h30, alors qu’on nous montre Céline, la chanteuse et la mère de trois enfants, dans la difficile et exigeante organisation de sa vie familiale et professionnelle. Le jeudi 6 décembre, 19h30, Mario Tessier, animateur de «On connaît la chanson II – Spécial temps des Fêtes», reçoit Éric Salvail et Marie-Mai auxquels se joindront Marc Hervieux, Alain François, Tommy Gauthier et Simple Plan, précisant que les fonds amassés durant la diffusion de l’émission seront entièrement remis au Refuge des jeunes.

À RDI: en 2012, serions-nous prêts en cas de pandémie instantanée de la variole? Le lundi 3 décembre, 20h, le documentaire «La variole, anatomie d’un fléau» rappelle les ravages de cette maladie survenue en 1885, alors que 20 000 personnes en ont été affectées tuant plus de 2500 d’entre elles. Comment pourrions-nous hospitaliser les personnes atteintes alors que nos hôpitaux débordent en tout temps? Aurions-nous suffisamment de personnel médical pour contrôler la situation? Des questions qui font peur…

À TV5: Janette Bertrand, Fernand Dansereau, Jacques Godin, Monique Mercure, sont bien la preuve qu’être octogénaire n’est plus synonyme de mise au rancart. Tout est encore possible quand on a la santé, évidemment. «Octos Dynamos» le démontre bien, ce dimanche, 22h: suffit d’être animé d’un solide appétit de vivre.

À ARTV: pour clore l’année 2012, André Robitaille, concepteur, animateur, et bout-en-train de «C’est juste de la TV», et son équipe, invitent des fidèles de l’émission qui auront l’occasion, le vendredi 7 décembre, 21h, de partager leur opinion sur les émissions qu’ils préfèrent ou… pas.

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