John Mayer au Centre Bell: La musique avant tout
John Mayer nous a rappelé, hier soir au Centre Bell, la raison pour laquelle son nom nous est familier depuis bientôt 10 ans : la musique. Il faut dire que le guitariste ne fait rien pour aider sa cause, multipliant les déclarations-chocs dans les magazines à propos de ses célèbres ex, Jennifer Aniston et Jessica Simpson.
Ajoutez à cela des révélations surprenantes sur Twitter (il rêve de réaliser un film pornographique) et quelques frasques de mauvais goût dans les rues de Los Angeles, et la triste image de star de tabloïds vient empiéter sur celle de musicien talentueux .
Fort heureusement, John Mayer a réussi à nous faire oublier sa deuxième vie dans les journaux à potins lors de son passage dans la métropole. L’Américain y est allé d’une prestation de qualité, misant sur ses deux principales forces : sa voix (soul et nuancée) et, bien entendu, ses acrobaties à la guitare.
C’est entouré de cinq musiciens et d’une paire de choristes que Mayer a entamé son concert. Vêtu d’un blouson de cuir noir (qu’il a retiré après quatre chansons, au plus grand bonheur des nombreuses spectatrices dans la salle), l’auteur-compositeur de 32 ans a proposé les titres pop blues de son dernier album, Battle Studies, sorti à l’automne 2009.
Charmeur de nature, il a déclaré, avant d’entonner Perfectly Lonely, que Montréal était «l’une des plus belles villes du monde», une affirmation qui lui a valu les cris approbateurs de près de 8 730 personnes.
C’est toutefois avec sa musique que Mayer a reçu les applaudissements les plus nourris. Jouée en solo, la magnifique Stop this Train a transporté la foule en milieu de soirée. Comme quoi, parfois, il est mieux de laisser parler la musique. Et rien d’autre!