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Cette semaine, Métro craque pour… Quadriptyque I-II-III, La fissure, Please Like Me

Photo: Collaboration spéciale

Quadriptyque I-II-III
Qui a dit qu’il fallait absolument deux bras et/ou deux jambes pour être danseur? Avec leurs trois approches totalement différentes, ces trois chorégraphies réunies en un seul spectacle font la démonstration que l’art du mouvement est à la portée de tout le monde. Et que des fauteuils roulants ou encore des jambes artificielles peuvent former de très poétiques accessoires de mise en scène, occupant l’espace bien au-delà de leur fonction pratique. Surtout, la force de chacun des chapitres de cet ensemble dirigé par la fondatrice de Corpuscule Danse, France Geoffroy, est de transcender les contraintes physiques de certains de ses talentueux interprètes. Si le résultat est quelque peu éparpillé, on demeure diverti, ému et franchement épaté par la créativité des chorégraphes Deborah Dunn, Lucie Grégoire et Benoît Lachambre. Marie-Lise Rousseau

La fissure
Comme d’habitude, Fred (Mathieu Quesnel) revient à la maison après le travail. Sauf que cette fois, les lumières sont éteintes, des sacs-poubelles sont accrochés aux fenêtres et des morceaux de papier jonchent le sol. Françoise (Amélie Dallaire) se confond en excuses, puis entreprend de retrouver la liste d’épicerie pour le souper entre amis qu’ils doivent préparer le soir même. Cette course contre la montre prend rapidement un tour imprévu, devenant une quête de sens pour ce couple. Dans cette pièce d’une heure où se succèdent les rires, les moments de tendresse et de colère, le couple réalisera qu’il ne se connaît pas aussi bien qu’il le croyait. Au théâtre La Licorne. Zacharie Goudreault

C’est quoi l’trip?
S’adresser aux ados est une aventure périlleuse, mais C’est quoi l’trip?, mené par l’énergique Rosalie Bonenfant, réussit le pari de toucher à des enjeux sociaux sans tomber dans la facilité ou la complaisance. De plus, l’approche dynamique et réactive fait que la production ne s’aliène pas le public plus vieux, et tout le monde finit par y apprendre quelque chose. On parle de poils, de sexualité, d’alimentation et de plusieurs tendances sociales sur les médias sociaux. C’est divertissant, ça fait réfléchir et, surtout, ça lance des discussions. Disponible sur ICI TOU.TV. Stéphane Morneau

C’qui nous reste du Texas
Quatre ans après la sortie de son dernier album Sorel Soviet So What et après deux années sans spectacle, Bernard Adamus refait finalement surface. Le Bernard nouveau est du Adamus pur jus avec ses ritournelles folk qui restent en tête (Chipotle), ses complaintes à fendre l’âme (L’erreur, Fuck you mon amour), ses cuivres qui dérapent (Le ciel, Entre les lignes) et ses moments de vulgarité bien assumée (Boudin libre). Un très bon cru directement dans la lignée des œuvres du barde de la rue Ontario. Disponible aujourd’hui. Benoit Valois-Nadeau

Please Like Me
Josh Thomas (acteur principal et auteur) propose une série intéressante sur des sujets peu commodes à traiter : l’homosexualité, la quête identitaire, la confiance en soi, les troubles mentaux et les relations familiales, amoureuses et sexuelles. De prime abord, les thèmes semblent lourds, mais les dialogues et le ton humoristique allègent grandement l’œuvre. La série australienne propose des personnages aussi intéressants qu’intrigants. Ses forces? La réalisation des scènes et l’écriture des textes, qui collent à la réalité que plusieurs d’entre nous vivent quotidiennement. Sur Netflix. Sébastien Larocque

Le goût de la bière fermière
Qui dit été, dit terrasse. Et qui dit terrasse, dit bière. La popularité grandissante des microbrasseries est l’occasion parfaite pour discuter d’une «bonne frette». Martin Thibault propose une documentation exhaustive de l’envers de nos dégustations. En bref, la bière fermière est cette bière que les paysans brassaient jadis eux-mêmes à partir d’ingrédients qui poussaient sur leurs terres. Mais d’où vient-elle? Comment est-elle brassée? Et d’où tire-t-elle sa saveur? Plongez dans l’univers brassicole d’antan. Éditions Druide. Sébastien Larocque

Hail Satan?
Et si la dérision était une arme de destruction massive? C’est du moins l’outil qu’a choisi le Satanic Temple, organisation américaine qui milite pour la séparation de l’Église et de l’État au pays l’Oncle Sam. Dans une société étouffée par le conservatisme moral et religieux, Satan devient pour ces sympathiques marginaux le symbole ultime de la rébellion, protecteur de la pluralité religieuse, des droits des femmes et des minorités sexuelles. Fruit du travail de la documentariste Penny Lane, Hail Satan? suit leur quête pour exposer, toujours avec humour, l’hypocrisie de la droite religieuse. Diablement intéressant. En salle. Benoit Valois-Nadeau 

Et on se désole pour: La guéguerre PKP- Guy A Lepage

Depuis quelque temps, Guy A Lepage et Pierre-Karl Péladeau s’échangent des coups bas sur Twitter. Le dernier en date? Guy A qui se désabonne de Vidéotron après que PKP se fut moqué des cotes d’écoute de Tout le monde en parle et de La Voix. Comme un bon moniteur de camp de jour, on ne veut pas vraiment savoir qui a raison et qui a tort dans cette saga. On se demande seulement si Twitter a vraiment besoin de deux millionnaires qui se piquent comme des enfants d’école? Permettez-nous d’en douter. Allez messieurs, un peu de maturité pour faire changement. Benoit Valois-Nadeau 

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