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Cette semaine, Métro craque pour FINALE, Stranger Things, The Wandering Earth…

FINALE Photo: Collaboration spéciale

FINALE

L’ambiance est à la fête au Saint-Denis, qui a plus des airs de cabaret underground que de salle de spectacle depuis que la troupe de cirque berlinoise Analog s’y est installée pour présenter ce spectacle électrisant, dans lequel la musique électro-rock jouée live s’accorde à merveille aux performances. C’est notamment le cas durant un ingénieux numéro de jonglerie à couper le souffle, où le rythme des balles qui rebondissent et celui endiablé de la batterie ne font qu’un. Malgré l’énergie survoltée et contagieuse de la troupe, ses artisans réussissent aussi à nous émouvoir, particulièrement au cours du numéro de mat chinois et de celui d’équilibriste sur des piles de livres, empreint de poésie. La cerise sur le gâteau : l’hommage aux fameux grands écarts de JCVD, trame sonore d’Enya incluse et sous-vêtements dorés en prime.
Marie-Lise Rousseau


Stranger Things, saison 3

Ça y est: Will, Mike, El et leurs amis sont entrés dans le merveilleux monde de l’adolescence. Et qui dit adolescence, dit premiers émois et journées à traîner au centre commercial. Ça tombe bien, le complexe Starcourt vient d’ouvrir à Hawkins. C’est là que de méchants Russes (guerre froide oblige) tiennent des activités, disons, suspectes. On aime tout de cette troisième et jusqu’ici meilleure saison de la série : son récit bien ficelé, son montage rythmé, son esthétique – vive les looks des années 1980! –, ses clins d’œil au cinéma, son approche féministe et, surtout, ses personnages toujours plus attachants.
Sur Netflix.
Marie-Lise Rousseau


The Wandering Earth

Oubliez la mission du Romano Fafard, soit «trouver une planète pour y déménager six milliards de tatas», car c’est la Terre tout entière qui devra bouger si l’humanité veut échapper à l’explosion imminente du Soleil. De gigantesques propulseurs poussent tranquillement la planète vers un horizon plus clément, mais l’énorme champ gravitationnel de Jupiter menace la planète d’un atterrissage destructeur. À la recherche d’un film popcorn? Dans les confins de Netflix se cache The Wandering Earth, un film catastrophe démesuré.
Sur Netflix.
Carine Touma


Cannabis – La criminalisation de la marijuana aux États-Unis

Et si la criminalisation des drogues douces avait des objectifs racistes et élitistes? C’est le postulat du bédéiste américain Box Brown. En écrivant l’histoire de la «marie-jeanne», l’auteur décortique également la façon dont les autorités américaines l’ont combattue, simplement parce qu’elle était associée aux modes de vie des immigrants mexicains et des musiciens noirs. Une histoire méconnue qui mérite de sortir de la brume.
Aux éditons La Pastèque.
Benoit Valois-Nadeau


radio contre-temps

Trois semaines après son passage aux Francos, Flavien Berger propose un projet musical parallèle à son disque Contre-Temps: «radio contre-temps, la radio des morceaux qui n’existent pas encore.» Fidèle à son univers psychédélique, l’artiste français commente 18 morceaux inédits avec tout l’humour qu’on lui connaît sur scène. Coup de cœur pour le dernier titre, l’araucaria.
Offert sur les plateformes numériques.
Amélie Revert


Gombri

Derrière sa couverture en noir et blanc, ce roman graphique islandais signé Elín Edda regorge de couleurs éclatantes aux teintes profondes, qui suscitent à elles seules l’émotion. Les illustrations à l’aquarelle toutes plus magnifiques les unes que les autres embellissent cette fable à saveur philosophique et environnementaliste, qui aborde notamment la fuite, l’oubli, les racines et l’injustice. En peu de mots, on réussit à s’attacher au sort de Gombri et de Nanna, personnages humanoïdes en quête de vérité.
Aux éditions Mécanique générale.
Marie-Lise Rousseau


The Last Black Man in San Francisco

Plus qu’un film de fiction, The Last Black Man in San Francisco est une ode à un état d’esprit en voie de disparition. Celui d’une ville multiculturelle, où se côtoyaient les générations et les différentes classes économiques, avant la Silicon Valley, le tourisme de masse et l’embourgeoisement. Abordant sans colère cette transformation, le premier long métrage du réalisateur Joe Talbot suit deux amis un peu perdus dans le quartier qui les a vus naître. Un film sur la nostalgie, l’amitié, mais aussi sur l’amour qu’on porte aux lieux qu’on habite.
À l’affiche le 12 juillet.
Benoit Valois-Nadeau


Et on se désole pour…

Vincent Guzzo

En plus de faire le choix discutable de présenter un film anti-avortement (Unplanned) dans ses salles de cinéma, Vincent Guzzo a rajouté une couche cette semaine en surfant sur la controverse provoquée par cette décision. Il a notamment comparé les manifestations pro-choix qui pourraient avoir lieu devant ses salles à de la publicité gratuite… Cher Vincent, c’est correct de «brasser de la marde» sur des sujets qui ne font de mal à personne (lire: les films indépendants québécois), mais c’est autre chose de le faire sur le droit des femmes à disposer de leur corps…
Benoit Valois-Nadeau

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