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7e Ciel: Cette semaine, Métro craque pour… It: Chapter Two, Hustlers, Free…

Hitchcock/Truffaut
Hitchcock/Truffaut Photo: Courtoisie

1- Hustlers

On n’avait pas vu J. Lo dans un bon film depuis… euh… en fait, on ne se souvient pas avoir vu J. Lo dans un bon film avant celui-ci. Et elle brille dans le rôle de Ramona, stripteaseuse expérimentée qui prend sous son aile une recrue, Destiny (Constance Wu). Les filles s’éclatent, dansent pour Usher et, surtout, font une tonne d’argent… Jusqu’à ce que frappe la crise financière de 2008 qui, par effet domino, plombe leurs affaires. C’est alors qu’elles mettent en place un stratagème pas très catholique pour soutirer de l’argent à leurs riches clients de Wall Street. Avec un titre aussi horrible qu’Arnaque en talons en version française, on pourrait s’attendre à peu de ce film, mais au contraire, Hustlers épate par la force de ses personnages et son propos social sous-jacent. La cinéaste Lorene Scafaria offre un regard inédit sur le milieu des danseuses de club, dénué de tout jugement. Surtout, elle signe un très beau film sur l’amitié. Marie-Lise Rousseau

2- 100 génies

Radio-Canada a remis le quiz sur les rails dans l’un de ses grands studios avec la première diffusion de 100 génies, un croisement habile entre Génies en herbe et Que le meilleur gagne. Les règlements sont un peu mêlants au début et on se passerait de l’artiste musical invité, mais la petite sauce télé-réalité ajoute au charme de l’émission, et les 100 jeunes en vedette avec Pierre-Yves Lord séduiront le Québec dans ce grand rendez-vous. La définition même d’un bon divertissement rassembleur. Le jeudi soir à 20 h sur Ici Radio-Canada Télé. Stéphane Morneau

 

3- It: Chapter Two

Vingt-sept ans après avoir défait Pennywise, le clown diabolique, les vieux amis du Losers’ Club se réunissent à Derry, car une nouvelle vague de disparitions frappe la ville. Chacun sera alors confronté à ses plus profondes peurs. La distribution est impeccable, reprenant à merveille le travail entamé dans le premier chapitre. Bill Skarsgård incarne de nouveau avec brio le célèbre clown imaginé par Stephen King. Jump scares et visions cauchemardesques sont au programme dans cette conclusion de près de trois heures qui nous réserve quelques sueurs froides. Présentement à l’affiche. Olivier Croteau

 

 

 

 

4- Free

Iggy Pop vieillirait-il comme le bon vin? À 72 ans bien sonnés, l’Iguane sort de sa zone de confort avec Free, un album qui s’éloigne totalement de l’univers rock dans lequel il a baigné pendant les 50 dernières années. Ce qui pourrait bien être son chant du cygne explore plutôt le spoken word (il y récite notamment des poèmes de Lou Reed et de Dylan Thomas) et le jazz. Le résultat est parfois loin de l’image qu’on se fait du chanteur des Stooges et de ses shows en bedaine, mais il est transporté par la même fougue qui anime Pop depuis ses débuts. Un homme (et un album) libre. Benoit Valois-Nadeau

 

5- Hitchcock/Truffaut

L’un est le maître incontestable du suspense, l’autre, le chef de file de la Nouvelle Vague: les deux cinéastes ont en commun d’être à l’avant-garde. Pendant un mois, la Cinémathèque projette une très belle compilation de leurs œuvres, dont Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock (18 septembre) et Jules et Jim de François Truffaut (1er octobre). Le documentaire de Kent Jones inspiré de leur mythique rencontre conclura le cycle. Jusqu’au 6 octobre à la Cinémathèque québécoise. Amélie Revert

 

6- Bonne retraite Jocelyne

Fabien Cloutier a le don de mettre le doigt sur les travers de notre époque. Dans cette comédie, le dramaturge transpose notre indélicatesse, notre hyperindividualisme, de même que notre tendance à réagir de façon épidermique à tout et à rien dans neuf personnages – attachants malgré tout! –, tous membres d’une même famille. Ils sont ici rassemblés par Jocelyne (Josée Deschênes), qui tente désespérément de leur annoncer qu’elle prend sa retraite. Les dialogues savoureux, livrés par une distribution impeccable, font rire aux larmes tout en nous confrontant à nos comportements. À La Licorne jusqu’au 21 septembre, puis du 4 au 15 juin 2020. Marie-Lise Rousseau

 

7- Miles Davis: Birth of the Cool

On l’a comparé à Stravinsky et à Picasso. À lui seul, il a inventé la «coolitude», en plus de pousser le jazz dans de nouvelles directions. Miles Davis aura été un génie de la musique au XXe siècle. Le documentaire que lui consacre Stanley Nelson ne vise pas à le déifier, mais plutôt à le replacer dans son époque. Et même à le comprendre un peu. Car le Miles n’était pas toujours facile à suivre. Mené par un caractère bouillant (et parfois violent), il a dédié sa vie à la création, quitte à se réinventer quelques fois et à bousculer ses proches. Il en résulte un film passionnant, qui fait le lien entre la vie personnelle et publique du génial trompettiste. À l’affiche au Cinéma du Parc. Benoit Valois-Nadeau

 

 

 

 

Et on se désole pour…

La surabondance de la rentrée littéraire

L’équipe de Métro a un beau problème sur les bras depuis le début du mois: on croule sous les livres! Avec la rentrée littéraire, une centaine de bouquins ont atterri sur nos bureaux en quelques semaines. Pourquoi ne pas étaler un peu plus le calendrier de publication, d’autant plus que l’été est très tranquille dans le domaine? Ça permettrait aux «pôvres» journalistes culturels de suivre le rythme! Comme le disait Sans Pression dans Territoire hostile: «Y’a trop de choses qui se passent dans le réseau!»  Benoit Valois-Nadeau

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