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Les mèmes, nouvelle mine d’or pour les NFT

La photographie du mème «Disaster Girl» a été prise par le père de Zoë Roth, à Mebane, en Caroline du Nord, en 2005. Photo: David Roth

Les mèmes sont décidément une véritable mine d’or. De plus en plus de mèmes sont vendus comme NFT pour des montants incroyables. Face à cette tendance qui ne cesse d’augmenter et devant la prolifération des mèmes sur internet, le «Memeconomy» pourrait-il être la nouvelle poule aux oeufs d’or ?

Ils sont cultes, réutilisables à l’infini et terriblement viraux. Les mèmes sont incontournables sur les Internets. De Bernie Sanders à Tim Cook, nombreuses sont les stars à être devenues des mèmes sur les réseaux sociaux. Ces derniers temps, ce sont les anonymes dont le visage est pourtant connu par la plupart des internautes qui ont su tirer leur épingle du jeu du mème.

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais à 21 ans, Zoë Roth a vendu pour près de 500 000 dollars son mème. La jeune femme est en effet la petite fille du mème Disaster Girl, photographiée par son père devant une maison en feu et avec son sourire en coin devenu mythique. Ce mème qui a fait le tour du monde a été vendu aux enchères pour 180 Ethereum sur la plateforme Foundation. La vente a finalement été conclue le 18 avril dernier par un internaute au pseudo @3FMusic après seulement deux jours d’enchères en ligne. Malgré cette vente exceptionnelle, la famille Roth compte bien encore profiter de ce succès puisqu’elle a tout de même conservé ses droits d’auteur et percevra 10% des futures ventes, a indiqué le New York Times. «C’est la seule chose que les mèmes peuvent faire pour prendre le contrôle», avait confié Kyle Craven, connu pour être le mème de Bad Luck Brian , à Zoë Roth.

Le Memeconomy

Cette économie du mème ou «Memeconomy» a visiblement trouvé son public. En mars dernier, la plateforme Foundation avait lancé une semaine de ventes aux enchères consacrées aux mèmes les plus emblématiques de la toile. Le créateur de Nyan Cat, Chris Torres, avait lancé cet événement du «Memeconomy» en organisant la vente des mèmes comme Grumpy Cat, Keyboard Cat ou encore Bad Luck Brian.

Ben Lashes, qui s’occupe de la famille Roth et des autres créateurs de ces mèmes cultes, a indiqué au New York Times que ses clients avaient récolté en tout un peu plus de 2 millions de dollars en NFT avec ces ventes. Une véritable économie du mème qui donne le tournis. Avec le marché florissant du mème, ces chiffres alléchants pourraient bien séduire les créateurs.

Malgré tout, les mèmes seraient-ils la seule niche exploitée par la tendance des NFT ? Le patron de Twitter, Jack Dorsey a vendu son premier tweet en format NFT pour presque 3 millions de dollars.

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