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Festival TransAmériques et OFFTA, toujours intrigants et inclusifs

Festival TransAmériques OFFTA
«BOW’T-Tio’tia:ke» de Rhodnie Désir sera présenté au Festival TransAmériques Photo: Kevin Calixte/Collaboration spéciale FTA

La diversité et les arts vivants sont à l’honneur ce printemps avec le Festival TransAmériques et le OFFTA, de retour pour leur 15e édition. Tour d’horizon des spectacles qui ont piqué notre curiosité.

Du côté du Festival TransAmériques…

BOW’T-Tio’tia:ke

La chorégraphe Rhodnie Désir – qui a par ailleurs remporté le Grand prix de la danse 2020 – propose l’ultime étape de sa création tout en mouvements Bow’t Trail. Après une aventure de plusieurs années à travers les Amériques, de Haïti au Mexique en passant le Brésil, celle-ci pose un regard documentaire sur l’afrodescendance en territoire montréalais cette fois. Entre héritage et résistance, la performance de danse s’annonce déjà chargée de mémoire.

En extérieur, dates et lieu à venir

Je suis une maudite sauvagesse / Eukuan nin matshi-manitu innushkueu

L’artiste Natasha Kanapé Fontaine interprète l’ouvrage de l’écrivaine innue An Antane Kapesh publié en 1976, véritable réquisitoire contre la colonisation par les Blancs. Grâce son expérience dans une réserve près de Sept-Îles, elle y raconte la tragédie des Premières nations. Intégrée au cycle des lectures de Port-Royal, cette représentation mise en place par Charles Bender veut offrir un perspective différente sur nos rapports de pouvoir et de civilisations.

Au théâtre Jean-Duceppe le 5 juin à 19h, et les 9 et 10 juin à 13h; accessible en webdiffusion du 4 au 21 juin

Violence

Après plus d’un an et un report dû à la pandémie, Marie Brassard dévoile enfin l’un des spectacles les plus attendus du FTA 2021. Dans cette pièce de théâtre ambitieuse aux allures de conte visuel, la metteur en scène et comédienne explore la dualité de la création et de la destruction. Rappelons que Violence est le fruit d’une résidence artistique dans un pays qu’elle affectionne particulièrement, le Japon. Plusieurs créatrices japonaises seront, pour l’occasion, virtuellement à ses côtés.

Au théâtre Jean-Duceppe du 27 mai au 2 juin

Stations

La chorégraphe et danseuse Louise Lecavalier se présente seule en scène pour une performance cathartique qui côtoie l’intime, la vitalité et la liberté. Le temps de quatre stations, elle donne à voir sa vision incarnée et fougueuse de la vérité. Pendant une heure, le public est invité à embarquer avec elle pour une «vertigineuse odyssée», comme le promet le FTA.

Au théâtre Maisonneuve du 9 au 13 juin

Alep. Portrait d’une absence

Alors que la guerre civile fait rage en Syrie depuis 2011, l’auteur Mohammad Al Attar, le metteur en scène Omar Abusaada et la scénographe Bissane Al Charif ont choisi de partager les témoignages d’une dizaine d’habitants d’Alep, ville ravagée où règne la désolation. Cette expérience interactive, où le visiteur évolue seul en face à face avec plusieurs acteurs, met en lumière le rôle fondamental des souvenirs et du récit devant l’anéantissement.

À l’Édifice Wilder – Espace danse du 1er au 12 juin

Them Voices

Lara Kramer, artiste multidisciplinaire et chorégraphe d’origine ojie-crie et menonnite, fait se rencontrer les ancêtres et les générations futures dans cette performance qu’elle a imaginée. Son corps devient alors son propre média, où les voix de sa tête nous murmurent, nous préviennent, peut-être, des conséquences de nos actions présentes sur l’avenir.

Les 27, 28 et 29 mai à 19h dans le Jardin du Musée d’art contemporain de Montréal

Et du OFFTA

Why, Gahd, WHY?!

Quand les 22 Arcanes majeurs du tarot inspirent House of Gahd, les maîtresses autoproclamées «de la drag, du kitsch et du drame», notre impatience monte d’un cran. Un cabaret mené Uma Gahd et Selma Gahd, qui rendent ici hommage à l’emblématique astrologue du Québec, JoJo Savard, où le mystique et la dérision ne font qu’un: c’est un grand oui!

Le 5 juin à 21h30 en webdiffusion

Luz: Terre

L’interprète-créatrice d’origine mexicaine Sonia Bustos s’est demandé «comment soigner nos corps après avoir vécu la tristesse et la peur? Comment transformer la douleur en lumière?» Sa réponse demeure dans ce projet, auquel six brodeuses s’identifiant en tant que femmes ou appartenant aux minorités de genre participent, qui lie différentes communautés plurielles.

Le 6 juin à 14h en webdiffusion

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