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Jeu du Jeudi : Bioshock

Depuis plus d’un an maintenant, je présente, sur Jeux.ca, un jeu de société coup de coeur, mon Jeu du Lundi. Temps de confinement, temps de faire de nouvelles choses. Tous les jeudis et jusqu’au retour à la normale, je présenterai ici un jeu vidéo et, pour reprendre les mots de ma chronique du lundi : Qu’il soit récent ou sorti il y a 50 ans, le jeu sera tout le temps un coup de cœur personnel.

Je l’avoue, je suis nul dans les jeux de tir à la première personne. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je perds facilement perception des ennemis dans mes angles morts. Pourtant, plus jeune j’ai abusivement trop joué à Goldeneye sur Nintendo 64. Alors quand on m’a dit que Bioshock était la première personne, j’étais sceptique, mais bien fait de passer par-dessus… très bien fait!

Et donc, qu’est-ce que c’est que ce jeu?

Le jeu commence de façon un peu floue, on incarne passager d’avion avec un étrange tatouage de chaine qui a la « chance » de survivre à l’écrasement de son avion en plein océan. Par chance, un phare est à proximité. Seule option pour le joueur : s’y engouffrer.

Une fois les pieds à l’intérieur, on réalise que le phare n’en est pas vraiment un mais est plutôt un point d’accès à une cité sous-marine qui semble avoir sombrée dans le chaos. Heureusement, une aide viendra par des ondes radios : un dénommé Atlas connait la ville et connait un moyen de s’en échapper…

Si les décors mélangeant fonds marins, cité utophique est année 50 sont marquants par leur originalité, il faut avouer que le jeu propose un univers unique à la fois effrayant et attirant. Posant un univers angoissant, on ne se sent pas pris au dépourvu grâce à l’ADAM et aux Plasmides.

Deux éléments essentiels du jeu qui entrent cohérence complète avec l’univers proposé, ce sont des sortes d’améliorateurs génétique le joueur peut s’injecter. Ainsi, il devient possible de lancer des éclairs foudroyants, de brûler un ennemi voire de faire usage de télékinésie.

Cependant, ce qui fait la profondeur (aucun jeu de mot) du jeu est sans doute sa narration qui pose une réflexion et des questionnements moraux tant sur le concept d’utopie que sur le libre-arbitre. Je ne souhaite pas trop en dévoiler, mais ceux qui connaissent Ayn Rand et sa philosophie libertarienne comprendront…

Un jeu qui m’a marqué par son univers unique et sa proposition étonnante.

À essayer si :

  • Vous voulez découvrir le plaisir d’abuser des modifications génétiques proposées dans le jeu.
  • Vous voulez vous immerger dans un univers unique et marquant.
  • Vous aimez quand un jeu vous nourri de ses réflexions philosophiques.

À éviter si :

  • Les jeux qui ont la moindre dose d’horreur vous effraient rien qu’en regardant la pochette.
  • Cela vous frustre de recommencer une même section plus de deux fois à cause de la difficulté.
  • Vous n’êtes pas prêt à replonger dans des graphismes qui ont pris un petit coup de vieux 13 ans après.

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