Revoir l’œuvre de Léa Pool à la Cinémathèque québécoise
Elle nous a fait connaître une toute jeune Karine Vanasse dans Emporte-moi (1999). Abordé la passion sous divers imaginaires, dans Mouvements du désir (1994), Lost and Delirious (2001) et Et au pire, on se mariera (2017). Traité des tourments de l’enfance dans Le papillon bleu (2004) et Maman est chez le coiffeur (2008). Parlé de l’âge qui nous frappe parfois de plein fouet avec La dernière fugue (2010). Témoigné de pans de notre histoire grâce à La passion d’Augustine (2015)…
La cinématographie de Léa Pool reflète qui nous sommes, qui nous avons été et qui nous serons. L’humain, ses rêves, ses peurs et ses fantasmes, ses quêtes subjectives et existentielles devant l’implacable réalité. Depuis le début de sa carrière, qui s’étale sur une quarantaine d’années, la réalisatrice de 71 ans, née à Genève, soulève les questions de genre dans son œuvre avec finesse. De sa vingtaine de longs métrages, peu n’ont pas été acclamés au Québec, et plusieurs ont été primés dans les festivals internationaux.
La Cinémathèque québécoise saluera le répertoire de Léa Pool avec une rétrospective consacrée à la créatrice, du 17 au 31 mai prochains. En présence de la principale intéressée, 13 titres seront projetés, parmi lesquels Strass Café (1980), La femme de l’hôtel (1984), Anne Trister (1986), À corps perdu (1988), La demoiselle sauvage (1991) ainsi que les opus plus récents de sa filmographie.
Les heures de présentation des films varient de 15h30, 18h, 18h30, 20h30 à 21h. Tous les détails et les dates sont disponibles ici.