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Fausses perceptions initiales

Photo: Métro

Vous pensez avoir bien compris. Mais est-ce le cas?

L’élément de base de notre performance au travail, c’est la communication. Un patron vous confie un mandat. Le résultat ne sera pas le même selon que vous avez bien compris ou que vous vous lancez à l’aveuglette. Un collègue vous communique son inconfort quant à une décision. Selon votre perception initiale, votre interprétation de son attitude pourrait vous transformer en adversaires ou en confidents.

Avouez-le : vous êtes constamment en train d’évaluer les comportements et les réactions de ceux qui vous entourent. Vous avez quelquefois raison et quelque­fois tort. Dans le premier cas, tout va bien. Dans le second, ça dégénère…

Aimeriez-vous éviter qu’il en soit ainsi? Dans l’affirmative, la solution est simple. Vérifiez avant d’agir. Et le plus bel outil qui s’offre à vous pour y arriver, c’est la reformulation.

Pourquoi ne pas y aller d’une vérification vous assurant que votre interprétation est la bonne ? Vous ne passerez pas pour un cancre si vous le faites. Au contraire, on remarquera que vous êtes un professionnel. Pour ce faire, validez votre perception de ce qui vient de vous êtes communiqué avec quelques phrases suivies d’une question.

Par exemple : «Si je comprends bien, tu souhaites savoir si je peux raconter plus d’histoires vécues au cours de cette présentation. C’est bien ça?» Ou : «En résumé, tu n’as pas aimé mon comportement lors du dernier meeting. C’est bien ça?»

Il est important de demander à l’autre de valider votre compréhension. Ça évitera bien des imbroglios par la suite. Vous pourrez mettre vos efforts là où ça importe. Vous augmenterez vos chances de bien paraître aux yeux des membres de votre organisation et vous serez en mesure de mieux intervenir si ce qui vous est demandé n’a pas grand sens selon vous. Dans le doute, avant de tirer, assurez-vous de bien viser…

La reformulation vous évitera également de perdre la face devant votre patron quand il vous confiera un mandat. Il est parfois gênant de lui avouer qu’on n’a pas compris ce qui est attendu de nous. Dans ce temps-là, il peut être tentant d’acquiescer et de faire semblant qu’on a compris. Mais on risque fort de s’investir alors dans des activités qui ne serviront à rien.

Pourquoi ne pas paraphraser avant de se lancer dans l’action? Pourquoi ne pas y aller d’un «si je comprends bien…», d’un «donc, pour résumer…» ou d’un «laissez-moi m’assurer que j’ai bien compris…»? Vous y gagnerez en efficacité et en crédibilité.

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