Assurance de dommages: la relève est recherchée
Dans le domaine des assurances de dommages, le travail ne manque pas. «L’assurance est un besoin essentiel pour plus de 220 000 PME québécoises, indique le président de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages, Robert LaGarde. De plus, avec l’hiver que nous avons connu, de nombreux biens, notamment les piscines, ont été endommagés. Les experts en sinistre sont débordés!»
Au Québec, l’assurance de dommages représente plus d’un millier d’employeurs potentiels. La démographie et les nombreux départs à la retraite jouent en faveur des nouvelles recrues. Au cours des années futures, elles auront l’occasion d’accéder rapidement aux hautes sphères de leur secteur d’activité.
«L’assurance de dommages est un milieu dans lequel la flexibilité des horaires est possible, les salaires sont alléchants et les possibilités d’avancement nombreuses, souligne M. LaGarde. Puis, au cours de sa carrière, un professionnel peut même exprimer sa fibre entrepreneuriale en lançant son propre cabinet.»
Réaction des écoles
Le milieu de l’éducation réagit à la demande croissante pour les professionnels en assurance de dommages. Robert LaGarde rappelle qu’en 2002, 11 cégeps à travers la province offraient des programmes en assurance de dommages, que
ce soit le diplôme d’études collégiales (DEC) Conseils en assurance et services financiers ou l’attestation d’études collégiales (AEC) en Assurance de dommages.
Aujourd’hui, le compte est de 24 établissements d’enseignement à travers la province, dont six dispensent le DEC de trois ans. Des passerelles existent pour permettre le passage à des études universitaires.
Malgré tout, étant donné la vigueur du secteur de l’assurance de dommages, la relève demeure toujours une denrée rare pour plusieurs employeurs. Depuis 2002, la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages multiplie les activités afin de faire connaître et revaloriser les professions d’agent et de courtier en assurance de dommages, d’expert en sinistre et de souscripteur.
«Dotée d’une curiosité intellectuelle, d’aptitudes pour le service à la clientèle, d’un sens des affaires et d’un esprit d’analyse aiguisé, une personne y trouvera un secteur d’activités riche en défis et aux belles perspectives de carrière», tient à souligner Robert LaGarde.
Protéger les biens des autres
L’assurance de dommages consiste à la signature d’ententes visant à protéger les biens dans le domaine de l’automobile, de l’habitation ou des entreprises. Les personnes évoluant dans ce secteur sont appelées à jouer autant le rôle de conseiller auprès des consommateurs, en regard de différentes couvertures d’assurance, que celui d’accompagnateur auprès des clients victimes d’un sinistre (vol, incendie, inondation, accident, etc.).