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Pessimistes mais volontaires

Si les jeunes font preuve de pessimisme, entrevoyant une dégradation de leur milieu de vie, ils reconnaissent le rôle favorable joué par les groupes environnementaux et de l’école. Ils se disent en revanche très sceptiques à l’égard du gouvernement et des industries,

«La bonne nouvelle, c’est qu’ils sont volontaires!» a néanmoins affirmé Gilles Pronovost, professeur émérite à l’Université du Québec à Trois-Rivières, dans le cadre du Colloque Comment parler d’avenir aux jeunes.

La majorité des répondants estiment que la situation sera pire dans 20 ans en ce qui concerne la pollution, les changements climatiques et l’épuisement des ressources. Ils considèrent aussi que la pollution et la pauvreté sont de très grandes menaces pour la santé.

Leur pessimisme est toutefois moins prononcé en ce qui concerne d’autres aspects de l’avenir, puisque la majorité d’entre eux estiment que la situation sera équivalente ou meilleure aujourd’hui en ce qui concerne la pauvreté, la guerre et la violence.

Optimistes et volontaires

Les jeunes expriment une attitude volontariste à l’égard de ce qu’il est possible de faire, puisqu’ils croient que l’on peut changer les habitudes et les attitudes, que la destruction de l’environnement n’est pas inévitable. Ils considèrent que l’environnement peut beaucoup s’améliorer si les individus changent leurs habitudes de consommation, si les gens s’impliquent pour demander des lois plus sévères et s’il y a plus d’information et d’éducation.

Le sondage a été réalisé auprès de 1 890 élèves provenant de 28 écoles primaires et secondaires réparties dans 10 régions administratives du Québec, dont près de 40 % de la grande région de Montréal, concernant leurs perceptions du monde d’aujourd’hui et de demain et leur propension à s’engager.

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