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Commerce électronique: des milliers d'emplois en perspective

Le Québec n’a pas su prendre sa place en commerce électronique, et un volet complet de création d’emplois risque de lui échapper. Le commerce électronique a connu une forte progression au cours de la dernière décennie. Il représente maintenant 3,6 % de toutes les ventes au détail sur le continent, une augmentation de 600 % depuis 1999.

Au Québec, il a pourtant connu une chute l’année dernière. Le CEFRIO nous apprenait récemment qu’il a rebondi durant le temps des fêtes. Un Québécois sur quatre a alors effectué un achat en ligne, alors que 19?% l’avaient fait en 2007.

Des analystes comme Stéphane Gauvin, de l’Université Laval, pensent que le commerce électronique totalisera à terme 10?% de toutes les ventes au détail. Dans les secteurs où il sera possible de livrer l’achat par voie numérique (les livres, les billets de transport, la musique), ce pourcentage sera probablement beaucoup plus élevé.

Le commerce électronique crée donc de nouveaux emplois. Sur le plan technique, les sites ont besoin de programmeurs web et de spécialistes des bases de données et des réseaux. De plus, un bon site a besoin de desi-gners, de rédacteurs et de professionnels du marketing. Ce secteur crée aussi des emplois en service à la clientèle.

Compétition féroce
Malheureusement, les sites québécois de commerce électronique sont peu nombreux et ne peuvent faire face à la compétition étrangère. Plusieurs pensent qu’ils ne proposent pas une expérience de magasinage assez attrayante.

Aux dernières nouvelles, près de la moitié des achats en ligne des Québécois étaient effectués dans des magasins américains. Chaque mois, cela représente une perte dépassant les 100 M$ pour notre économie.

Il est donc temps pour les entreprises québécoises de s’y mettre, et plusieurs formations intéressantes sont offertes. Les gens qui les suivent deviendront les experts dont les entreprises ont besoin. L’UdeM et HEC offrent une maîtrise en commerce électronique, où il est possible d’étudier à la fois les dimensions techniques, commerciales et réglementaires de ce domaine effervescent.

À l’Université de Sherbrooke, la maîtrise en administration inclut un volet en gestion du commerce électronique. Pour ceux qui cherchent une formation courte, l’Université Laval propose un certificat en affaires électroniques, et l’UQAR, un certificat en commerce électronique.

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