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Promouvoir le français au travail

Près d’un an après sa formation, une coalition pour le français au travail fait son bilan.

En octobre 2008, le monde des affaires s’est allié aux divers paliers de gouvernements, au monde syndical et à certains organismes dans le but de renforcer la place du français dans les milieux de travail au Québec. Ils ont créé la Stratégie commune d’intervention pour Mon­t­réal 2008-2013.

Plutôt que de renforcer les lois, le gouvernement, avec l’aide de ses partenaires, a opté pour une approche globale, en impliquant les différents acteurs du monde du travail, et en favorisant les mesures volontaires et la sensibilisation. Ils se sont entendus sur un plan d’action visant particulièrement les petites entreprises de 11 à 49 employés.

Une vingtaine de mesures
Selon le comité directeur qui s’est réuni vendredi dernier, plus d’une vingtaine de mesures (sur une trentaine prévue) seraient déjà en place ou en voie de l’être.

Parmi celles-ci, on note des programmes de soutien à la francisation dans le monde des technologies de l’information et la promotion du français dans les entreprises. Mis sur pied par l’Office de la langue française, ces programmes consistent à offrir des conseils et un soutien financier aux petites entreprises (comptant de 11 à 99 employés) qui veulent, par exemple, faire la traduction de leur site internet ou remplacer leurs appareils technologiques.

Un cours de francisation en ligne (FEL), offert depuis avril 2008 par le ministère de l’Immigration et des Com­munautés culturelles aux futurs immigrants sera maintenant accessible aux nouveaux arrivants de toutes les régions du Québec : www.francisationenligne.
gouv.qc.ca
.

Une aide supplémentaire est également accordée aux centrales syndicales pour les aider à impliquer davantage les travailleurs dans le processus de francisation de leur milieu de travail (comme ce fut le cas, par exemple, dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail, où la mise sur pied de comités paritaires d’employeurs et d’employés a permis davantage de sensibilisation).

«Les associations, les regroupements et les gens d’affaires représentant les petites entreprises ainsi que les centrales syndicales sont les intermédiaires les plus crédibles auprès de leurs membres pour promouvoir l’importance de travailler en français», a mentionné le ministre Raymond Bachand, responsable de Montréal.

Selon Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce de Montréal, le milieu entrepreneurial est conscient de l’importance pour le monde des affaires au Québec de favoriser le français au travail. «Le plan d’action fournit des moyens concrets aux petites entreprises qui ont décidé d’agir, et nous sommes persuadés que ces efforts renforceront le visage français de Montréal.»

Un Secrétariat de la stratégie à Montréal ainsi que deux comités ont été créés pour faire le suivi des actions mises en place dans le cadre de ce plan.

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