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Aux petits soins avec ses collègues

Ah! nos relations avec les autres. Nous y tenons. Nous les souhaitons le plus harmonieuses possible. Nous comptons bien sur le soutien des autres quand nous en aurons besoin. Mais sonnes-nous prêt, au quotidien, à consacrer les efforts nécessaires pour mériter au moment où nous en aurons besoin?

Voici deux situations. Pouvez-vous deviner laquel­le est la plus dommageable pour la qualité d’une relation?
1. Une collègue s’approche de vous avec un large sourire. Visiblement contente, elle vous annonce que cette fameuse soumission sur laquelle elle a tant travaillé la semaine dernière vient d’être acceptée. Le client a dit oui! Comme vous n’avez pas vraiment le temps de discuter, vous la féliciter brièvement et vous retourner à votre bureau.

2. Un collègue vous annon­ce que son plus important client vient de déclarer faillite et que c’est le tiers de son chiffre d’affaires qui risque de disparaître. Rendu mal à l’aise par cette mauvaise nouvelle, vous lui dites que vous avez un rendez-vous et vous filez sans rien ajouter.

Dans les deux cas, vous n’avez pas été très constructif ou actif. Vous n’avez pas marqué  de point en tout cas. Mais l’un de ces comportements a été plus dommageable, à long terme, pour la qualité de votre relation. Lequel?

Renforcement positif
Selon Shelly Gable, que je viens d’avoir la chance de voir en conférence à Philadelphie, le premier comportement est le plus dommageable. Les gens auraient davantage besoin de revivre les bonnes nouvelles en les partageant que de faire panser leurs plaies quand quelque chose tourne mal.

Vous souhaitez améliorer vos relations avez vos collègues? Voici quoi faire la prochaine fois que l’un d’entre eux recevra une bonne nouvelle. Demandez-lui de vous raconter comment ça s’est passé. Qu’a-t-il ressenti? Comment s’y est-il pris? Permettez-lui d’éprouver de nouveau les sentiments qui l’ont inondé quand la chose s’est produite.

Retenez-vous de jouer les prophètes de malheur en mettant l’emphase sur les mauvais côtés de la nouvelle. C’est sûr que ce nouveau contrat entraînera un surplus de travail. C’est sûr qu’un tel client aura des exigences particulières. Mais ce n’est pas le temps d’éteindre l’enthousiasme de l’autre; c’est le temps de souffler sur la flamme.

Ne jouez pas l’indifférence. Vous feriez la preuve que vous n’êtes pas «connecté», que ce que votre collègue vit vous indiffère. Soyez là quand ça compte. Et, selon Shelly Gable, c’est quand ça va bien que ça compte le plus.

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