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Industrie minière: Un secteur qui a bonne mine

Le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière annonçait récemment la tenue de son premier Salon virtuel de l’emploi minier, en janvier prochain. Ce salon permettra aux candidats de visiter par l’internet les kiosques des employeurs, de poser leurs questions sur les possibilités d’emploi dans les minières et même de postuler en ligne. Tout comme dans un vrai salon!

Cette initiative arrivera, espérons-le, à point nommé pour l’industrie. C’est que le secteur des mines se porte bien malgré la récession. La Presse nous apprenait récemment que les investissements dans ce secteur avaient atteint la somme de 2 G$ en 2008, un record inégalé. Si on ne s’attend pas à un tel niveau d’investissement en 2009, il n’en demeure pas moins que les mines comptent parmi les secteurs responsables de la reprise observée lors du dernier trimestre au Canada.

Les minières du Nord-du-Québec, mais aussi de l’Abitibi et de la Côte-Nord, sont donc à la recherche de main-d’ouvre. On se souviendra d’ailleurs de la grande entreprise de séduction du Comité Action Nord de la baie James en septembre dernier: en pleine récession, ce groupe avait pour objectif d’attirer 1 000 jeunes du Grand Montréal dans les mines jamésiennes.

Qualifications requises

Ces initiatives sont nécessaires, car l’industrie minière est encore associée à des emplois sans qualification. Cela en rebute plusieurs. Or, une visite sur le site du Conseil sectoriel de  la main-d’ouvre (www.csmomines.qc.ca) de l’industrie des mines permettra de constater que bien des emplois en forte demande exigent des qualifications bien précises. Ainsi, les foreurs, les dynamiteurs et les mineurs d’extraction, qui manquent à l’appel, doivent posséder un diplôme d’études professionnelles. Les technologues en géologie et en minéralurgie, aussi fort recherchés, doivent avoir terminé des études exigeantes offertes aux cégeps de l’Abitibi-Témiscamingue, de Thetford et de Sorel.

On manque aussi d’ingénieurs miniers, qui peuvent être formés à Montréal à l’Université McGill et à la Polytechnique, mais aussi à l’Université Laval et à l’UQAT. Pour ceux qui cherchent une carrière prometteuse en région, il y en a vraiment pour tous les goûts. On trouvera sur le site du Conseil une liste d’une quinzaine de métiers et de professions exercés au sein de l’industrie, tant dans les mines souterraines que dans celles à ciel ouvert. Le site fournit également une description de chaque métier et offre la liste des établissements appropriés pour chacun. Déménager en région peut s’avérer payant. Parlez-en aux citoyens de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or. Ces villes ont vu le revenu moyen de leurs habitants augmenter de 6,1 % en 2008. La raison? Des salaires dans les mines pouvant dépasser les 70 000 $ par an.

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