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Quand je serai grande, je serai…

Plus ça change, plus c’est pareil. À l’image des générations qui les ont précédées, les petites filles d’aujourd’hui veulent plus tard être enseignantes, médecins ou vétérinaires, quand ce n’est pas fées ou… Barbie!

Voilà ce qui ressort d’un sondage Workopolis réalisé en 2007. Le sondage ciblait 662 personnes de 3 générations différentes (les 5 à 9 ans, 13 à 19 ans et les adul­tes) à qui l’on demandait quelle profession elles avaient voulu exercer quand elles étaient petites.

«Comme enfants, nous sommes grandement influencés par les modèles autour de nous et, à ce titre, les professions que nous rêvons d’exercer sont généralement celles des personnes qui nous entourent, note Bruno Gendron, VP, région de l’est du Canada chez Workopolis. L’ensei­gnement est la première profession que les enfants ont l’occasion de découvrir de très près, de même que le médecin qui les soigne.»

Pourquoi alors a-t-on une pénurie de médecins et d’enseignants? Parce que 82 % des adultes canadiens n’exercent pas le métier dont ils rêvaient quand ils étaient jeunes, révèle le sondage. La principale raison invoquée est la difficulté des études (41 %). Une autre partie, 30 %, indique avoir choisi un métier en fonction de l’importante demande de main-d’Å“uvre dans le secteur choisi.

«Lorsque nous sommes enfants, on nous apprend à penser avec notre cÅ“ur et à ré­a­liser nos rêves les plus chers. Mais à un certain moment, la réalité prend le dessus, et nous ne pensons qu’avec notre tête, estime M. Gendron. L’emploi idéal devrait combiner l’enthousiasme que nous ressentions enfant et les bénéfices tangibles que nous voulons retirer de notre emploi en tant qu’adulte.»

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