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Pas de ralentissement dans le commerce de détail

Nous côtoyons tous quotidiennement le secteur du commerce de détail. En effet, en tant que citoyens et consommateurs, nous sommes régulièrement appelés à nous procurer une foule de biens et de services pour nous-mêmes ou pour notre ménage. Lié à une part importante de notre budget, le commerce de détail bénéficie d’une certaine immunité face aux soubresauts de l’économie et se distingue donc par la vigueur du marché de l’emploi qui lui est associé.

«Il y a certainement eu une période de morosité en début d’année, mais je ne vois pas de changements majeurs dans le secteur à ce moment-ci», déclare Patri­cia Lapierre, directrice gé­nérale de Détail Québec, le comité sectoriel de la main-d’Å“uvre du commerce de détail. «Les habitudes de dépenses des Qué­bé­cois n’ont pas changé de manière significative», conclut-elle.

Un autre atout du secteur réside dans la vaste étendue des produits et des services offerts par les détaillants. La période creuse d’un détaillant peut ainsi coïncider avec la période forte d’un autre. Par exemple, le mois d’avril peut représenter le début de la saison morte pour une boutique de ski, mais ce sera tout le contraire pour une quincaillerie, qui commencera alors à vendre des matériaux de construction pour les rénovations estivales.

Secteur important
Au Québec, le commerce de détail, c’est environ 299?000 employés travaillant dans 24 700 entreprises regroupées au sein de 19 sous-secteurs. Le quart de ces emplois et de ces entreprises se trouvent sur l’île de Montréal.

Loin de se limiter aux postes associés au service à la clientèle, ce secteur d’activité offre également plusieurs autres types d’emplois. Il propose autant des postes administratifs, des postes professionnels et de soutien administratif que des emplois en gestion des marchandises.

Ceux liés au service à la clientèle sont cependant ceux qui sont les plus accessibles. «Les postes les plus en demande, ceux qui sont offerts en plus grand nombre, sont ceux de caissier et de caissière, de conseiller-vendeur et de superviseur de premier niveau, comme ceux de  chef d’équipe et de responsable de département par exemple», précise Mme Lapierre. Ces emplois représentent 47,8 % de ceux qui sont offerts dans le commerce de détail.

En terminant, attirons l’attention sur trois caractéristiques du secteur qui pourraient intéresser les personnes désirant y travailler. Premièrement, la plupart des employeurs proposent des emplois à temps partiel en plus des emplois à temps plein. Deuxièmement, il s’agit d’un secteur d’activité où le roulement du personnel est important. Troisième­ment, la moitié des entreprises n’ont aucune exigence académique particulière pour le personnel de vente. L’autre moitié exige principalement un diplôme d’études secondaires.

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