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Grutier: À la hauteur des attentes

Les grues impressionnent par leur taille imposante et leur capacité à élever de lourdes charges au sommet des gratte-ciel en construction. On appelle grutier le métier qui consiste à opérer ces engins essentiels à l’ingénierie moderne. Un grutier opère diverses machines qui élèvent des charges ou les déplacent sur un chantier de construction. Il se retrouve souvent seul au sommet de sa tour d’acier pendant de longues heures; une radio est son unique contact avec les autres travailleurs.

Le métier de grutier offre de belles possibilités de carrière. Le salaire est très intéressant pour le grutier qui est prêt à voyager pour le travail. Au gré des contrats, un grutier peut aller d’un chantier à un autre et ainsi récolter près de 100 000 $ par année. Il doit cependant être prêt à travailler de longues heures et à passer de longues journées, voire des semaines, à l’extérieur. La FTQ tient à préciser que le salaire annuel moyen des grutiers oscille autour de 53 000 $, ce qui demeure bien au-dessus du salaire moyen des Québécois.

Pas de pénurie
Julie Gendron est vice-présidente des Grues Maurice Gendron, une entreprise basée dans la région de Montréal. Elle affirme ne pas avoir de difficulté de recrutement. «Il n’y a pas de pénurie de grutiers ces temps-ci. Toutefois, lorsque j’ai plus de de­mandes et que j’ai besoin d’embaucher des travailleurs occasionnels, c’est plus difficile», souligne-t-elle.

Il existe une formation pour devenir grutier dans la région de Montréal. L’atelier-école Les Cèdres, situé en Montérégie, est le seul centre de formation professionnelle à dispenser ce DEP de 870 heures. L’apprentissage par la pratique est au cÅ“ur de la formation de l’atelier-école. «Nous avons cinq types d’appareils au centre. Les élèves font beaucoup de travail pratique afin d’aiguiser leur dextérité», explique Guy Coutlée, directeur adjoint à l’atelier-école Les Cèdres.

Ce dernier souligne que les grutiers doivent bien tolérer la pression. Bon nombre des manÅ“uvres de levage de charges comportent des risques. «Les apprentis doivent prendre des décisions seuls. Ils doivent bien gérer le danger», précise-t-il. L’atelier-école arrive sans problème à trouver des places aux apprentis grutiers. «Il y a un équilibre entre le nombre de finissants et la demande de l’industrie», explique M. Coutlée.

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